Déjà près de 7.500 participants à Café Numérique

D’initiative informelle entre potes, Café Numérique est devenue une SPRL, aux moyens certes très modestes mais qui affiche des ambitions à la hausse.

D’initiative informelle entre potes, Café Numérique est devenue une SPRL, aux moyens certes très modestes mais qui affiche des ambitions à la hausse.

L’organisateur de conférences de vulgarisation sur le “numérique” au sens large va bientôt couvrir 10 villes en Wallonie et à Bruxelles et compte bien s’étendre très prochainement vers la Flandre.

Des soirées où on discute de nouvelles technologies avec sérieux mais sans se prendre au sérieux, et où des experts échangent des points de vue avec des néophytes. C’est en résumé le positionnement de Café Numérique, un peu à l’instar des “cafés philo” pour les philosophes en herbe. Avec une autre caractéristique importante : les “conférences” (terme un peu pompeux car Café Numérique veut fuir tout académisme) sont ouvertes à tous et entièrement gratuites.

Depuis le lancement au Mirano de Bruxelles en 2009, plus de 150 conférences ont eu lieu dans 6 villes au sud du pays. Plus de 150 orateurs, toujours à titre gratuit, ont exploré des thèmes aussi divers que la culture à l’heure du numérique, le marketing en ligne ou la recherche de financements à Liège. L’organisation est fière d’afficher près de 7500 participants à son compteur. Chaque Café Numérique, par ville donc, organise au minimum un événement tous les deux mois. Les locomotives Liège et Bruxelles en sont à deux événements par mois.

C’est à l’occasion d’un Startup Weekend à Liège, il y a un an, que les 4 initiateurs ont eu l’idée de structurer davantage leur projet. Une SPRL a vu le jour afin d’assurer une certaine cohérence et une image de marque aux différents “chapters” (site web commun cafenumerique.org/nomdelaville) et développer le concept, essentiellement par le bouche à oreille et les réseaux sociaux.

“Notre première ambition était de mailler toute la Wallonie. C’est quasiment fait à présent. Arlon, La Louvière, Waterloo et Marche-en-Famenne se sont ajoutés à Bruxelles, Liège, Namur, Charleroi, Mons et Tournai,” se réjouit Gaëtan Dhont, qui coordonne le projet et est actuellement le seul “employé” de Café Numérique (à temps partiel). La prochaine ambition est de s’étendre vers la Flandre, toujours via des contacts informels. Gaëtan Dhont a bon espoir de pouvoir ouvrir prochainement un Café Numérique à Gand ou à Leuven.

“Il y a actuellement un événement 1 jour sur 2 en Wallonie. Notre objectif est qu’il y en ait 1 chaque jour en Belgique”. Et le rêve absolu est de créer progressivement une communauté mondiale de Cafés Numériques, où chacun retrouverait le même mélange de décontraction et information. Et plus la communauté s’élargit, plus elle pourra attirer des orateurs de renom.

La démarche de Café Numérique reste axée essentiellement sur le bénévolat et la gratuité. Ces quelques maigres frais de fonctionnement et de communication, la SPRL espère les couvrir par un accord avec quelques sponsors globaux, tandis que des sponsors plus locaux peuvent apporter un soutien logistique.

Le premier soutien de Café Numérique est la start-up Tweetwall Pro, dont les écrans d’interaction via Twitter sont d’ailleurs utilisés lors des événements. L’organisation vient également de signer un partenariat de visibilité avec TedX Bruxelles. Au niveau public, l’ASE (Agence de Stimulation de l’Entreprise) a manifesté son intérêt de soutenir Café Numérique, via un subside.

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