Amoobi: petits cailloux blancs virtuels

Spin-off de l’ULB (département OPERA- optics, photonics, electromagnetism, radiocommunications, acoustics), Amoobi développe des solutions de positionnement d’équipements mobiles et de tags à l’intérieur des bâtiments.

Spin-off de l’ULB (département OPERA- optics, photonics, electromagnetism, radiocommunications, acoustics), Amoobi développe des solutions de positionnement d’équipements mobiles et de tags à l’intérieur des bâtiments. D’emblée, la société s’est concentrée sur le marché du retail pour lequel elle a développé une application d’analyse de flux de clients via géolocalisation.

Mais une géolocalisation non intrusive qui s’alimente non pas sur base des données personnelles que peut révéler le signal cellulaire ou la carte SIM d’un smartphone mais qui se contente d’opérer sur base des signaux anonymes émis par les fonctions WiFi ou Bluetooth des appareils que l’utilisateur peut d’ailleurs désactiver pour échapper à tout traçage.

“Notre solution est un outil d’analyse, pas de communication”, souligne Olivier Delangre, co-fondateur de la société. L’objectif était aussi de proposer aux surfaces commerciales une solution aisée à mettre en oeuvre, n’impliquant ni câblage, ni intégration avec l’IT du magasin (les signaux, captés par des détecteurs disséminés dans le magasin, sont collectés par un mini-serveur installé sur site, lui-même relié en 3G au serveur d’Amoobi).

Le but est par exemple de déterminer la position et le parcours suivi par un client pour en retirer divers renseignements, au gré des objectifs de la surface commerciale concernée: données statistiques de fréquentation, analyse du parcours suivi pour déterminer les produits attractifs ou les problèmes de circulation dans les rayons, temps passé à chaque endroit…

“Nos analyses permettent notamment de mesurer l’attractivité d’un point de vente ou d’un département, de déterminer les zones chaudes et froides, d’améliorer l’efficacité en magasin, d’identifier l’impact d’une promotion en tête de gondole sur le trafic au sein du rayon, de donner des indications pour d’éventuels réagencements…”

Après un test-pilote à City 2 à Bruxelles, Amoobi a décroché un premier contrat avec la chaîne Makro qui désirait ainsi “mieux comprendre la mobilité des visiteurs afin d’optimiser l’agencement des magasins. Les données d’achat n’étaient pas suffisantes pour cela.”

Au-delà du retail, d’autres secteurs pourraient être intéressés: les salons professionnels, le tourisme, l’événementiel… D’autres projets sont à l’étude ou en cours de développement. Tel le recours à des tags RFID, apposées sur les caddies, pour analyser les déplacements.

2012 sera l’année de l’évangélisation, dans l’espoir de convaincre d’autres grandes enseignes, et des premières tentatives d’internationalisation (en commençant par la France).

Passeport Dénomination: Amoobi Siège: Nivelles Année de création: 2011 Effectifs: 4 personnes Financement: fonds propres, financement de la Région wallonne pour la réalisation d’un futur prototype www.amoobi.com

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire