Le fabricant d’imprimantes japonais Ricoh doit se restructurer. Deux mille emplois passent ainsi à la trappe, dont la moitié en dehors du Japon.
Ricoh se concentre sur les imprimantes et les services complémentaires destinés aux entreprises, un marché déjà en déclin en raison de la numérisation. De plus, depuis la pandémie du coronavirus, on imprime beaucoup moins au bureau.
Cela pèse sur la rentabilité de l’entreprise, ce qui amène l’entreprise à annoncer une restructuration. Ricoh souhaite cibler davantage les services de bureau et avait fait savoir au début de l’été déjà qu’elle hébergerait son département d’impression dans une co-entreprise (joint-venture) qu’elle est en train de créer avec Toshiba Tec sous l’appellation Etria.
Cela signifie que moins de personnes seront nécessaires pour la vente et la maintenance des multifonctions et autres appareils d’impression. Il en résulte que l’entreprise souhaite réduire ses effectifs, supprimant un millier d’emplois en dehors du Japon et un millier dans le pays. Ricoh lance du reste un plan de retraite volontaire pour ce dernier groupe.
Le coût total de la restructuration pour cet exercice s’élèvera à 16 milliards de yens (103 millions d’euros). Cela devrait se traduire par une économie annuelle de 9 milliards de yens (58 millions d’euros) à partir de l’exercice 2025.
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