Le producteur de puces BelGaN d’Audenarde a déposé son bilan en début de semaine, ce qui signifie que quelque 440 employés risquent de perdre leur emploi. Jolyce Demely, directrice de la fédération technologique Agoria Vlaanderen, regrette la situation et appelle le gouvernement flamand en affaires courantes à étudier toutes les possibilités de soutien.
Ces dernières années, BelGaN a préparé le passage des puces à base de silicium à la technologie plus innovante du nitrure de gallium. Des investissements supplémentaires ont été recherchés pour cette transition. Finalement, le fabricant de semi-conducteurs n’a pas réussi à trouver de financement supplémentaire et a été contraint de faire aveu de faillite.
‘Les connaissances uniques des collaborateurs de BelGaN sont d’une grande importance, et nous ne pouvons donc pas nous permettre de les perdre. Il nous faut offrir le plus rapidement possible des perspectives à ces personnes’, affirme Jolyce Demely. Selon elle, le gouvernement flamand doit étudier au plus vite toutes les pistes pour attirer des candidats repreneurs. ‘C’est nécessaire si nous voulons dans les années à venir réellement prendre la tête d’un secteur stratégique d’importance mondiale, tel que l’industrie des semi-conducteurs.’
Dans son argumentation, Demely établit également le lien avec l’European Chips Act, par lequel l’UE veut se rendre moins dépendante des autres continents, et avec la présence de l’IMEC à Louvain: ‘Nous avons désormais l’opportunité de faire connaître la Flandre et la Belgique en tant qu’acteurs innovants de premier plan dans un secteur crucial. Nous ne pouvons pas manquer cette opportunité.’
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