Dropbox licencie à nouveau 20 pour cent de ses effectifs

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Pieterjan Van Leemputten

Pour la deuxième fois en dix-huit mois, Dropbox va à nouveau procéder à une restructuration. La récession économique, mais aussi des frais généraux internes trop élevés, se traduisent par la suppression de plusieurs centaines d’emplois.

Le CEO Drew Houston a annoncé que 528 personnes devaient quitter l’entreprise. « En tant que CEO, j’assume l’entière responsabilité de cette décision et des circonstances qui ont y mené, et je m’excuse sincèrement auprès des personnes ainsi touchées », précise-t-il dans un communiqué.

Houston reste cependant en poste, en dépit du fait qu’il se considère comme personnellement responsable de la situation. Dans le cadre de la précédente vague de licenciements également, il avait admis l’entière responsabilité des licenciements et « des conditions qui en avaient été la cause. »

Cela fait quelque temps déjà que Dropbox est dans la tourmente. En avril de l’année dernière, l’entreprise avait remercié 500 collaborateurs (soit à l’époque 16 pour cent de ses effectifs). L’entreprise justifie l’actuelle vague de licenciements par la détérioration du climat économique et la baisse de la demande pour ses produits.
À l’époque, Dropbox était une solution très innovante et une offre de stockage très pratique, mais le produit phare de l’entreprise est désormais confronté à une concurrence très rude de la part notamment de OneDrive, intégré en standard dans Windows et Office 365, ou encore de Google Drive. Cela étant, de nouvelles offres comme Dash, un moteur de recherche (de fichiers) universel pour clients professionnels, devraient aider à inverser la tendance.

Mais Houston estime que d’autres éléments entrent en jeu. Selon lui, Dropbox opère désormais sur un marché mature et la priorité doit désormais être mise sur de nouveaux produits porteurs comme Dash. Mais dans le même temps, son organisation est aujourd’hui exagérément complexe avec de trop nombreuses couches de management.

Dans un communiqué au gendarme de la Bourse américaine SEC, l’entreprise indique qu’elle a dégagé entre 63 et 68 millions de dollars pour financer ces licenciements.   

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