La France et Atos négocient la vente de l’advanced computing division  

© Photo by LUDOVIC MARIN/AFP via Getty Images
Pieterjan Van Leemputten

Atos a officiellement entamé des négociations pour revendre son advanced computing division d’une valeur d’un demi-milliard d’euros. D’autres parties de la branche cybersécurité sont également mises en vente. 

Advanced computing fait partie de BDS, le département cybersécurité d’Atos. Dans un communiqué, l’entreprise a indiqué entamer des discussions avec l’Etat français pour revendre la division. Selon Atos, le département vaut 500 millions d’euros, mais le montant du rachat pourrait s’élever à 625 millions d’euros. 

Les deux parties ont jusqu’au 31 mai 2025 pour parvenir à un accord. La période d’exclusivité expirera en effet à cette date. Atos se trouve dans une situation financière difficile depuis plusieurs années et est engagée depuis des mois dans une vaste restructuration. Trouver des repreneurs s’avère difficile, car l’entreprise est un acteur crucial pour le gouvernement français, ce qui fait que ce dernier préférerait que l’entreprise s’associe à un acteur français. 

‘C’est le rôle de l’Etat français, en tant qu’actionnaire, de garantir la continuité et le développement des activités industrielles les plus stratégiques pour notre souveraineté’, déclare le ministre français des Finances, Antoine Armand, dans un communiqué. 

Outre les discussions avec l’Etat français, Atos affirme également entamer un processus de revente de Critical Systems et Cyber Products, qui relèvent également de BDS. 

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