Broadcom veut revendre des parties de VMware
Le géant des puces Broadcom, qui avait racheté VMware à la fin de l’année dernière, souhaite à présent en revendre la division informatique pour utilisateurs finaux. Un accord dans ce sens a été signé avec la société d’investissement américaine KKR pour environ quatre milliards de dollars.
Broadcom avait racheté VMware l’année dernière pour 61 milliards de dollars, au terme d’une longue procédure l’opposant à différents régulateurs. Le dernier feu vert fut donné en novembre et, entre-temps, Broadcom s’emploie à réorganiser VMware. Plus d’un millier de licenciements ont été annoncés, et les départements qui génèrent moins de bénéfices ou ‘n’ont pas de synergies’ avec la gamme plus large de Broadcom, seront revendus.
L’opération de dégraissage inclut donc le département ‘end user computing’ en charge des logiciels de virtualisation pour postes de travail, et des applications, dont les plates-formes de télétravail telles que Workspace One et Horizon. Ce département sera revendu (après approbation des régulateurs) à KKR, selon la société d’investissement elle-même dans un communiqué. Le département serait alors rebaptisé EUC Division et deviendrait une société autonome, d’après KKR.
Licences
Pour les clients à la fois du logiciel de virtualisation de serveur vSphere et de la plate-forme desktop Horizon, il pourrait y avoir une certaine confusion en matière de licences dans les mois à venir. Ces dernières années, VMware insistait en effet pour que les plates-formes puissent tourner dans son propre cloud ainsi que dans Microsoft Azure, AWS etc. Cela ne devrait donc pas être impossible.
Outre le département ‘end-user computing’, Broadcom envisage également de revendre sa division de sécurité Carbon Black (une petite entreprise rachetée par VMware en 2019). Broadcom demanderait un milliard de dollars environ pour Carbon Black, mais elle a temporairement interrompu la transaction, apparemment parce que la demande n’est pas suffisante.
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