En raison de ‘l’incertitude croissante’ découlant des évolutions macroéconomiques et géopolitiques, le fabricant néerlandais de machines à puces ASML ne peut pas encore confirmer si l’entreprise enregistrera également une progression l’année prochaine.
Voilà ce qu’a déclaré son directeur Christophe Fouquet dans un commentaire sur les résultats obtenus au deuxième trimestre. L’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 7,6 milliards d’euros au cours du trimestre écoulé, soit un peu moins qu’au trimestre précédent.
ASML, premier fournisseur mondial d’équipements de production de puces informatiques, a vu son bénéfice net chuter à 2,3 milliards d’euros au deuxième trimestre. Durant les trois premiers mois de cette année, il s’élevait à 2,4 milliards d’euros. ASML prévoit un chiffre d’affaires compris entre 7,4 et 7,9 milliards d’euros pour le troisième trimestre en cours. Sur l’ensemble de l’année 2025, l’entreprise prévoit une croissance de son chiffre d’affaires de quelque 15 pour cent. L’an dernier, le chiffre d’affaires d’ASML s’élevait à 28,3 milliards d’euros.
L’entreprise investit depuis un certain temps déjà massivement dans l’expansion de ses capacités de production et de ses développements technologiques, afin de pouvoir répondre à la croissance attendue de clients comme Samsung, Intel et TSMC dans les années à venir. Cette croissance ira surtout de pair avec le développement rapide de nouvelles applications d’intelligence artificielle (IA).
Le groupe pourrait bénéficier de centaines de milliards de dollars d’investissements dans les centres de données d’IA au cours des années à venir. Cela s’explique en partie par le fait qu’il détient un quasi-monopole sur certaines machines nécessaires à la production des puces les plus sophistiquées de la part de la firme américaine Nvidia. Ces puces constitueront la base d’une grande partie de l’infrastructure d’IA planifiée.