L’entreprise à l’origine de votre ticket
Ce n’est peut-être pas une chose à laquelle on pense trop souvent, mais un ticket d’entrée à un musée ou à un parc d’attractions nécessite tout un arrière-plan, souvent belge d’ailleurs. Vintia organise par exemple la billetterie pour de nombreux événements et autres sites majeurs en Europe.
Vous avez besoin d’un ticket pour toute une série de choses: de votre piscine locale jusqu’au Tower Bridge, en passant par le musée Anne Frank et Efteling. Et ce n’est pas rien. C’est ainsi que les musées doivent tenir compte des annulations, des passeports d’accès, des abonnements, etc. Vous pouvez de plus en plus effectuer des réservations en ligne, même depuis l’étranger. Pour trouver la plate-forme capable de gérer tous ces flux, un grand nombre d’organisations en Europe se tournent vers Vintia, une entreprise d’Ypres.
‘Nous proposons des logiciels et du matériel au secteur des loisirs au sens large’, explique Edwin Hemkes, CEO de Vintia. ‘De quoi a donc besoin une commune ou un service des sports, un parc d’attractions ou un musée pour recevoir les clients, les faire entrer, effectuer les réservations, etc.?’ Dans la pratique, Il s’agit d’un logiciel de gestion qui régule la billetterie et les réservations. Si nécessaire, Vintia fournit également du matériel tel que des portillons d’accès et d’autres matériaux.
‘Parcours client’
Vintia est le nouveau nom de l’ancien Gantner Ticketing, qui a rejoint le groupe espagnol Salto Systems plus tôt cette année. L’entreprise existe depuis 35 ans déjà et est l’un des leaders du marché européen dans le domaine des systèmes de billetterie spécialisés. Cela signifie que la plate-forme doit supporter les passeports musées, mais aussi, par exemple, les réductions à la piscine pour les habitants de la commune, et tout ce qui peut venir s’ajouter dans d’autres pays.
‘Nous employons une centaine de personnes pour le développement, car nous devons garantir que nos applis suivent les dernières évolutions’, explique Hemkes. ‘Mais le ‘parcours client’ pour un musée en Angleterre ou en Belgique est finalement en grande partie le même: vous avez un visiteur qui veut faire une réservation. Cependant, la langue est différente, et parfois la monnaie aussi.’
‘Boîte noire’
Ce que Vintia ne fait pas par elle-même, c’est la solution de paiement proprement dite. Pour cela, l’entreprise collabore avec la fintech Adyen. ‘La difficulté pour nous est de proposer des services de paiement ou d’en prévoir de nouveaux. Le paysage des prestataires de paiement est très segmenté en Europe. Il faut tenir compte de la législation locale, comme les règles concernant la ‘boîte noire’ à la caisse, qui sont différentes dans chaque pays’, explique Hemkes à ce propos.
‘Nos équipes sont conçues pour aider les organisations complexes’, affirme Julien Marlier, country manager Benelux chez Adyen. ‘Notre objectif n’est pas de s’adresser directement à une PME. Les plates-formes SaaS comme Vintia tentent de lui simplifier les choses, dans tous les secteurs. On voit aussi des plates-formes SaaS spécialisées dans le monde de la coiffure ou celui du vétérinaire. C’est utile pour une PME, car elle ne connaît généralement rien aux systèmes de paiement. Pour elle, ces plates-formes constituent un ‘one-stop-shop’ via lequel elle exercent toutes ses activités.’
‘Nous proposons ce service de paiement via Adyen, mais les clients ne le voient pas’, ajoute encore Hemkes. ‘Nous sommes leur interlocuteur unique. Si Pairi Daiza a un problème un samedi après-midi, ils nous appellent car ils veulent que le problème soit résolu immédiatement, qu’il s’agisse des caisses ou des barrières. Si vous faites la queue dans un parc d’attractions quelque part cet été, il est donc que vous sachiez ce qui se fait en amont…
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