En route vers le vote final pour open XML de MS/ECMA

C’est dans le cadre du processus accéléré visant à faire de la spécification open XML de Microsoft/ECMA un standard ISO qu’a eu lieu, fin février, à Genève le ‘ballot resolution meeting’ (BRM). Les organisations de standardisation nationales (NSO) ont à présent jusque fin mars pour apporter leur vote définitif.

C’est dans le cadre du processus accéléré visant à faire de la spécification open XML de Microsoft/ECMA un standard ISO qu’a eu lieu, fin février, à Genève le ‘ballot resolution meeting’ (BRM). Les organisations de standardisation nationales (NSO) ont à présent jusque fin mars pour apporter leur vote définitif.

Selon Tom Robertson, ‘general manager Interoperability & Standards’ chez Microsoft, l’immense majorité des adaptations à la spécification open XML, telles qu’elles ont été réalisées par ECMA depuis le vote précédent de septembre 2007, ont été approuvées par les participants au BRM. Et d’insister sur le fait que préalablement au BRM, un dialogue poussé avait déjà été mené avec les organisations de standardisation nationales membres de l’ISO, et que pas mal de remarques avaient ainsi déjà été gommées. Lors du BRM, l’on a donc pu débattre et voter majoritairement des éléments encore ouverts, selon Robertson.Les NSO ont à présent 30 jours (jusque fin mars) pour décider d’apporter un changement (ou non) à leur vote de septembre 2007. Au terme de cette période, on verra par conséquent si le standard 376 d’ECMA – alias ‘open XML’ – deviendra réellement un standard ISO mondial.

Dans le cadre d’un ‘conference call’, Robertson a insisté à plusieurs reprises sur le fait que l’ensemble du processus s’est déroulé de manière transparente et conforme aux règles, même si l’on n’a pas débattu et voté sur tous les points lors du BRM. L’on avait en effet publiquement déjà abordé pas mal de ces points, affirme-t-il.En outre, la spécification open XML – qu’elle devienne ou non un standard ISO – s’est encore nettement améliorée tout au long de ce processus. Et Robertson d’indiquer que la communauté internationale gagnera de faire d’open XML un standard ISO car elle aura ainsi la mainmise sur les changements ultérieurs qui ne manqueront certainement pas.

“Il s’agit d’une spécification populaire qui sera utilisée à une large échelle”, déclare-t-il encore. Et le fait qu’open XML devienne ou non un standard ISO n’y changera pas grand-chose, semble-t-il. D’un point de vue purement pragmatique, open XML est en effet le meilleur espoir d’avoir un accès complet aux documents et fichiers dans un format Microsoft. D’autre part, tous les documents et fichiers n’ont assurément pas besoin de toutes les possibilités prévues dans open XML, de sorte que ce dernier sera sans aucun doute simplement un format de fichier parmi les autres. En effet, si un éditeur de logiciels peut simplement convertir son format de fichier dans l’Open Document Format, pourquoi aurait-il besoin d’open XML (pourrait avancer l’avocat du diable, où la question qui se pose est en fin de compte évidemment de savoir quelle sollicitation en ressources représentera l’utilisation d’open XML)? En d’autres mots, dans le monde des formats de fichier, il y a sûrement de l’espace pour plus d’un format.

En outre, les analystes du marché ne manqueront pas de suivre la façon dont Microsoft va régler l’utilisation de sa propriété intellectuelle. Aujourd’hui, les entreprises qui utilisent la propriété intellectuelle de MS dans le cadre des produits de conversion de et vers open XML, peuvent le faire sans indemnisation. Finalement, open XML devra s’en tenir aux habitudes de l’ISO.

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