eCall tire la sonette… d’alarme

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

La Commission européenne somme les états membres et toutes les parties concernées d’utiliser enfin eCall.

La Commission européenne somme les états membres et toutes les parties concernées d’utiliser enfin eCall.

Il s’agit là d’un système paneuropéen, par lequel les voitures impliquées dans un accident appellent elles-mêmes la centrale d’alarme 112 et envoient un message d’urgence avec les données utiles. Le projet initial prévoyait son déploiement général dans les nouvelles voitures dès septembre 2009. Comme cette date butoir n’a pas été tenue, la Commission européenne met à présent la pression. Dans un document portant le titre évocateur ‘Time for Deployment’, elle indique que l’évolution est nettement trop lente, qu’il convient à présent de se concentrer sur les projets pilotes et que le timing prévu doit être strictement respecté. Les parties concernées (industrie automobile, centrales d’alarme, opérateurs mobiles,…) sont en effet aujourd’hui déjà en grande partie d’accord sur le modèle technique et sur les standards.

Si aucune avancée significative n’est observée d’ici la fin de l’année, la Commission menace de prendre des mesures régulatrices. Actuellement, 15 états membres ont déjà adhéré au projet eCall. La Belgique pas encore, mais elle figure depuis 2007 sur la liste des pays qui sont bien décidés à entrer dans le projet. Selon Peter Van der Perre, directeur général d’ITS Belgium, la signature belge n’est plus qu’une question de temps: “La Belgique s’engagera dès que toutes les implications du projet seront claires. Cela se fera dans un groupe de travail d’ITS Belgium, sous une coprésidence publique-privée, où participeront toutes les parties concernées.”

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