Deux tiers des teenagers font de piètres expériences sur internet

La pornographie, la violence et les contacts désagréables incommodent la plupart des surfeurs belges de 10 à 13 ans. Telle est la conclusion d’une étude à grande échelle effectuée par Action Innocence et portant sur un internet sécurisé pour les enfants.

La pornographie, la violence et les contacts désagréables incommodent la plupart des surfeurs belges de 10 à 13 ans. Telle est la conclusion d’une étude à grande échelle effectuée par Action Innocence et portant sur un internet sécurisé pour les enfants.

“Un homme m’a dit lors d’une séance de ‘chat’: “Je vais te tuer, tu ne trouveras plus le sommeil, la nuit.” Ce n’est là qu’un des témoignages faits par des enfants dans le cadre de l’étude abordée dans la revue Klasse. Cette étude a été menée après de 6.576 jeunes Belges âgés de 10 à 13 ans. 66 pour cent d’entre eux évoquent leurs expériences négatives sur internet.

38 pour cent mentionnent entre autres des images indésirables de pornographie et de violence, 20 parlent de contacts désagréables, comme des cyber-vexations et des approches à connotation sexuelle. Quant aux virus et vers informatiques et à la publicité gênante, ils perturbent moins les jeunes.Les sites pornographiques procèdent de manière toujours plus raffinée pour arriver à leurs fins”, déclare Marjan Gerarts d’Action Innocence à Klasse. “Par ailleurs, les jeunes manquent souvent de prudence avec leurs coordonnées, ce qui les rend vulnérables vis-à-vis de visiteurs indélicats.”Ce qui est étonnant, c’est que ce sont surtout les jeunes filles qui sont choquées à propos de ce qu’elles voient et apprennent sur le net. Tant chez les jeunes gens que chez les jeunes filles, le nombre de témoignages négatifs croît en fonction de leur âge.

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