Deux nouveaux contrecoups pour Bitcoin

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Pieterjan Van Leemputten

La semaine dernière, l’on apprenait que deux plates-formes Bitcoin avaient été piratées. L’une d’elles ferme ses portes, alors que l’autre se targue de pouvoir rembourser les montant dérobés.

La semaine dernière, l’on apprenait que deux plates-formes Bitcoin avaient été piratées. L’une d’elles ferme ses portes, alors que l’autre se targue de pouvoir rembourser les montant dérobés.

Début de cette semaine, Flexcoin, une banque virtuelle pour Bitcoins, annonçait avoir été attaquée et dévalisée. Lors de cette intrusion numérique, 896 Bitcoins ont été transférés vers deux adresses. Dans un communiqué, l’entreprise déclare être dans l’obligation de cesser immédiatement ses activités.

Quelques jours plus tard, l’on apprend que Poloniex, une plate-forme commerciale pour Bitcoins, a elle aussi été piratée. Ici, c’est 12,3 pour cent du stock total qui a été volé. Les transactions ne sont de ce fait plus possibles. Mais il n’est pas question cette fois d’un arrêt.

Ces deux informations suivent de très près la disparition de Mt. Gox. Cette plate-forme commerciale japonaise avait précédemment déjà été elle aussi piratée, avant de disparaitre sans laisser de trace. Aujourd’hui, l’entreprise a demandé un report de paiement. Son endettement atteint6,5 milliards de yens (46 millions d’euros).

Mais Flexcoin et Poloniex communiquent pour leur part mieux à propos du problème. Sur le site web de la première, l’on peut lire que l’on n’a pas touché à ce qu’on appelle en jargon les ‘cold storage coins’. Les clients peuvent donc y demander sans problème leurs pièces virtuelles.

Chez Poloniex, le directeur Tristan D’Agosta explique sur le forum de Bitcointalk la manière dont les voleurs s’y sont pris. Il évoque un point faible par lequel les pirates ont effectué plusieurs demandes simultanées, ce qui a fait qu’une plus grande somme d’argent que la normale a été délivrée. Une erreur qui, selon lui, aurait pu être évitée, si les demandes avaient été introduites successivement et non pas simultanément.

Ce qui est étonnant, c’est que D’Agosta déclare qu’il souhaite rembourser les montants volés. Ile ne révèle cependant pas de quelle somme il s’agit en tout. Mais selon The Register, les spécialistes évaluent cette somme à quelque cinquante mille dollars.

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