Des tests eCall belges dévoilent des problèmes techniques

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Kristof Van der Stadt
Kristof Van der Stadt Rédacteur en chef chez Data News

L’embarquement d’eCall – le système d’alarme automatique dans les voitures – ne va pas de soi.

Durant les tests effectués par Astrid en matière de public eCall, Mobistar a été utilisé en tant que réseau mobile et Touring comme filtre pour les appels entrants, avant qu’ils soient routés vers les services d’urgence ad hoc. “Touring ne continuera jamais de faire cela gratuitement. De plus, l’on peut se poser des questions quant à savoir si un partenaire privé pourra assumer le rôle de centrale de filtrage”, a expliqué Jan Zeinstra, project manager chez Astrid, lors de l’ITS Congress.

Sur le plan technique, des problèmes se sont manifestés avec le protocole de communication entre la centrale de filtrage et le PSAP (public-safety answering point, alias la centrale d’alarme chez Astrid). Ils peuvent certes être résolus, mais Zeinstra distingue une autre difficulté plus fondamentale au niveau du modem intra-bande. “Il y a un délai de 20 secondes entre le lancement d’un appel et le moment où l’on a réellement quelqu’un en ligne. C’est très long et sans solution car cela est dû au standard même.”

Des problèmes sont aussi apparus avec les boîtiers eCall dans les voitures, notamment sur le plan de la qualité audio. Et dans les zones frontalières, il y a le risque qu’un appel d’urgence belge aboutisse par exemple aux Pays-Bas, du fait que la carte SIM du système Call se trouve encore sur un réseau néerlandais.

eCall accuse déjà un retard de plusieurs années. À partir du 1er octobre 2015, le système devra être présent d’origine dans les nouvelles voitures. Et 2 ans plus tard, l’infrastructure devra être pleinement opérationnelle dans les pays européens.

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