Des réactions essentiellement positives aux droits d’utilisation 5G temporaires

Michel van der Ven
Michel van der Ven Rédacteur chez Data News.

Le projet du régulateur télécom IBPT de rendre disponibles des licences 5G temporaires, en vue d’accélérer le déploiement de la 5G en Belgique, fait surtout l’objet de réactions positives. Après Proximus et Telenet, d’importants acteurs IT 5G tels Cegeka et Citymesh se rangent eux aussi derrière cette initiative. De son côté, Orange est sceptique.

L’entreprise IT limbourgeoise Cegeka estime que les droits d’utilisation 5G temporaires représentent ‘un pas important dans les préparatifs des enchères’. “Cegeka milite depuis quelque temps déjà en faveur d’une mise à disposition rapide d’un spectre 5G. Cette attribution temporaire de licences ouvre un nouveau marché qui ne nous était pas accessible jusqu’à présent”, déclare Herbert Van Hove qui, au sein de l’entreprise, tire la charrette 5G depuis octobre de l’année dernière. “Nous passerons à coup sûr à l’action et introduirons une demande pour les droits d’utilisation 5G temporaires.”

Chez Citymesh, spécialiste du déploiement et de la gestion de vastes réseaux sans fil, on tient les mêmes propos. “La décision de l’IBPT confirme notre vision et accentue une fois encore l’importance de la 5G et des réseaux privés pour l’industrie”, affirme le CSO Ward Van Ooteghem. La mise à disposition du spectre 5G pour tous les opérateurs est une bonne chose, selon lui: “Les premiers tests de réseaux 5G publics pourront ainsi démarrer, alors que nous continuerons de nous focaliser sur les réseaux critiques privés à la mesure de l’industrie.”

Citymesh est active depuis deux ans sur le marché des réseaux privés, parés pour la 5G. L’entreprise d’Oostkamp a entre-temps déjà déployé plusieurs de ces réseaux, notamment au port de Zeebrugge, en mer du Nord et à l’aéroport de Bruxelles.

Il y a moins d’une semaine, l’IBPT a proposé d’attribuer des droits d’utilisation provisoires pour la 5G, dans l’attente d’un accord politique entre le gouvernement fédéral et les régions.

Les opérateurs télécoms sont divisés sur le projet. Proximus et Telenet défendent l’initiative, mais Orange a des objections à faire valoir. “Nous ne sommes pas partisans de démarrer en toute hâte l’attribution de permis 5G caractérisés par une bande passante restreinte et une durée temporaire”, déclare-t-on chez Orange. Selon cette dernière, les droits d’utilisation proposés ne rencontreraient pas non plus les exigences de l’industrie et pourraient même menacer les prochaines enchères 5G.

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