Des parlementaires belges défendent eux aussi les tarifs GSM pour le Benelux

Les parlementaires belges Roel Deseyn et Jef Van den Bergh (CD&V) insistent à présent aussi sur l’application de tarifs à l’échelle du Benelux pour le trafic GSM, et ce après que le parlement du Benelux et que des députés néerlandais en aient déjà discuté.

Les parlementaires belges Roel Deseyn et Jef Van den Bergh (CD&V) insistent à présent aussi sur l’application de tarifs à l’échelle du Benelux pour le trafic GSM, et ce après que le parlement du Benelux et que des députés néerlandais en aient déjà discuté.

Pour Roel Deseyn et Jef Van den Bergh, c’est un non-sens que les habitants d’un petit territoire géographique comme le Benelux doivent payer des frais d’itinérance pour des communications entre, disons, les Pays-Bas et le grand duché de Luxembourg. “La distance séparant le nord et le sud de l’Italie est cinq fois supérieure à la distance maximale entre le nord et le sud du Benelux. Cela n’empêche pas que les tarifs des communications par GSM entre par exemple les Pays-Bas et le Luxembourg soient cinq fois supérieurs à ce qu’ils sont pour la même distance en Italie. Ce sont les habitants des régions frontalières qui en sont les principales victimes. Il n’est pas rare que ces utilisateurs du téléphone mobile soient déviés par l’étranger, ce qui fait qu’ils sont facturés au tarif d’une communication internationale. Je suis bien placé pour le savoir”, déclare Jef Van den Bergh, qui habite Kalmthout, sur le site web du CD&V.

Jef Van den Bergh et Roel Deseyn reprennent en fait l’idée néerlandaise d’un projet pilote, où les communications transfrontalières seraient facturées au tarif national. “Dans les pays baltes et entre les deux Irlande, des initiatives similaires ont déjà été appliquées et avec succès.”

“La Belgique ne peut rester en recul. Voilà pourquoi nous demandons au gouvernement belge de prendre toutes les mesures nécessaires pour encourager les fournisseurs de téléphonie mobile à lancer un tel projet pilote au Benelux.” Ultérieurement, cette initiative pourrait s’étendre aux autres zones frontalières et à d’autres services, comme les SMS ou MMS, selon les deux parlementaires.

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