Des étudiants de la Hogeschool Mechelen créent une multi-plate-forme ‘spécial jeunes’

Des étudiants en journalisme de la Katholieke Hogeschool Mechelen (KHM) ont lancé un site web baptisé supo.be en tant qu’alternative ‘jeune’ aux sites d’informations traditionnels. Dans les prochains mois, supo.be devrait évoluer pour devenir une multi-plate-forme à part entière pour les jeunes Flamands.

Des étudiants en journalisme de la Katholieke Hogeschool Mechelen (KHM) ont lancé un site web baptisé supo.be en tant qu’alternative ‘jeune’ aux sites d’informations traditionnels. Dans les prochains mois, supo.be devrait évoluer pour devenir une multi-plate-forme à part entière pour les jeunes Flamands.

Suporadio, une radio internet ayant l’ambition d’émettre 24 heures sur 24, se fera entendre à partir d’octobre. Suivra un peu plus tard supoTV, qui proposera des actualités de 15 minutes sur des thèmes tels que la culture, le sport, le ‘lifestyle’ et les loisirs. Comme l’école supérieure malinoise s’adresse spécifiquement au groupe cible des 16-24 ans avec cette plate-forme, il s’agit là d’un projet unique en Belgique. Il n’y a en effet pas (encore) d’alternative, compte non tenu des plates-formes web sociales que sont Facebook ou MySpace.

“Les jeunes Flamands âgés de 16 à 24 ans peuvent actuellement assouvir leur faim d’informations sur ‘Zatte Vrienden’ ou ‘YouTube’ d’une part, et sur les sites web de ‘De Standaard’ ou de ‘Het Laatste Nieuws’ d’autre part”, explique l’instigateur et responsable du projet, Tom Rumes. “Avec supo, nous nous positionnons au beau milieu. Aujourd’hui, notre site web attire déjà mille visiteurs par jour et ce sans en avoir fait une quelconque publicité.”

Rumes rêve d’une communauté ‘crossmedia’ qui, au fur et à mesure qu’elle s’étendrait, fournirait davantage d’informations. Du contenu sur des plates-formes mobiles comme l’iPod fait aussi partie des possibilités. Mais c’est précisément du côté du contenu que le bât blesse encore un peu: aujourd’hui, on ne trouve encore en moyenne que dix à quinze messages postés sur le site. “C’est trop peu”, avoue Rumes. “Heureusement, nous disposons de 200 rédacteurs potentiels dans notre orientation journalisme. L’objectif est qu’ils réalisent autant que possible des reportages avec caméra ou PDA et nous fournissent ainsi du contenu. Comme nous sommes encore dans une phase de démarrage, nous couvrons surtout le grand Malines. A l’avenir, nous ambitionnons de couvrir toute la Flandre.”

Ce projet suscite de l’intérêt. En témoigne le fait que le fabricant de meubles suédois Ikea a proposé déjà 1.000 euros de sponsoring à la création du ‘studio de radio’. “Pour garder la plate-forme viable, il y aura aussi des expériences avec Google Ads”, ajoute encore Rumes. “Dans un stade ultérieur, nous désirons aussi vendre des messages publicitaires via la plate-forme radio. Ou peut-être pourrons-nous diffuser nos émissions télévisées via Telenet.”

Pour être aussi crédible que possible auprès des jeunes, Rumes n’entend pas faire le lien avec son école malinoise. “C’est certes un projet de la Hogeschool, mais le but est de créer une asbl.”

[www.supo.be]

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