Des données GPS montrent que les animaux domestiques ont la belle vie durant la crise

Des animaux domestiques portant le Pet Tracker d'Invoxia. © Invoxia
Michel van der Ven
Michel van der Ven Rédacteur chez Data News.

Les animaux de compagnie n’ont, semble-t-il, que peu de raisons de se plaindre pendant la crise que nous connaissons. Une étude européenne d’Invoxia démontre en effet que les chiens sont sortis en moyenne 40 pour cent plus longtemps et que les chats sont jusqu’à 33 pour cent plus actifs. Ces chiffres sont générés par plusieurs milliers de Pet Trackers, un système d’Invoxia de suivi par GPS des animaux domestiques.

Le Pet Tracker est un mini-module GPS qui se fixe au collier de l’animal. Ensuite, le propriétaire de ce dernier peut suivre de près ses allées et venues via l’appli correspondante. Lorsque l’animal se trouve soudainement dans un endroit inhabituel ou quitte une ‘zone de sécuristé’ paramétrée, le maître reçoit un avertissement sur son smartphone. Le Pet Tracker enregistre tous les déplacements du chien ou du chat, afin que son maître apprenne aussi à connaître ses lieux favoris.

Sommeil et autres activités

Depuis la toute dernière mise à jour logicielle, le module peut aussi contrôler le mode de sommeil de l’animal, et passer en revue d’autres activités, comme les moments câlins. Des données rendues anonymes de plus de 35.000 journées d’activités d’animaux de compagnie, Invoxia a pu tirer un certain nombre de conclusions très claires. C’est ainsi que depuis le début du confinement, les chiens sont non seulement nettement plus souvent sortis, mais ils aboient aussi sensiblement moins (une diminution de 15 pour cent). Les chiens sont en outre câlinés et caressés 43 pour cent plus souvent, ce qui est évidemment en grande partie dû au fait que nous travaillons massivement à domicile.

De leur côté, les chats sont quelque 33 pour cent plus actifs que normalement depuis le début de la crise du corona. Selon les chercheurs, cela est dû en grande partie au fait que ces animaux se sentent perturbés dans leur routine quotidienne par la présence humaine constante. Cela n’a du reste pas d’effet sur leur repos nocturne: les chats restent quoi qu’il en soi des chats et dorment encore et toujours autant qu’avant la quarantaine.

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