Des chercheurs amstellodamois créent un virus RFID

La sécurité des balises RFID est de nouveau sur la sellette. Des chercheurs de la Vrije Universteit d’Amsterdam ont en effet réussi à insérer un virus informatique sur l’une de ces balises.

Jusqu’à présent, on pensait que c’était impossible en raison de l’espace mémoire limité de la puce. Hier pourtant, la doctorante Melanie Rieback a procédé à une démonstration de l’insertion d’un virus sur une puce RFID lors de la IEEE Conference on Pervasive Computing and Communications annuelle organisée à Pise.Une balise RFID contaminée risque de paralyser tout un système. Rieback insiste sur le fait que les développeurs doivent contrôler leurs systèmes RFID et appliquer des procédures de sécurité et des techniques de programmation sûres. Ces mesures sont susceptibles de restreindre la menace des virus RFID.La sécurité des balises RFID avait déjà été mise en cause préalablement. L’an dernier, un consultant allemand affirmait que ces balises pouvaient être aisément décodées. Et en janvier de cette année, l’Information Security Institute de la Johns Hopkins University de Baltimore expliquait qu’une technique relativement simple suffisait pour pirater ces balises.Les experts des entreprises de produits antivirus lancent cependant des appels au calme. “Tout ce qui peut stocker des données, peut aussi stocker des données d’un virus”, déclare-t-on chez Sophos, “mais cela ne signifie pas que ce virus se propagera forcément avec succès. Je pense que les gestionnaires de systèmes ont des choses plus urgentes à faire que de vérifier si les lames de rasoir qu’ils ont achetées le matin intègrent une balise qui – théoriquement – peut contenir un virus.”

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