Des Britanniques estiment avoir été surfacturés par Apple lors de l’achat d’applications

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Apple est poursuivi en Grande-Bretagne pour avoir prétendument surfacturé les consommateurs pour les applications achetées. Les plaignants, menés par un professeur du King’s College de Londres, trouvent que la commission de 30% que les développeurs d’applications doivent verser à l’entreprise américaine est “excessive” et “illégale”. Les utilisateurs d’iPhone et d’iPad devraient dès lors être dédommagés, estiment-ils.

Selon le professeur Rachael Kent, spécialiste de l’interaction des consommateurs avec les plateformes numériques, Apple abuse de sa position dominante en imposant ses exigences aux éditeurs de logiciels. “Cela, à son tour, affecte négativement les consommateurs britanniques”. Selon la plainte, quelque 20 millions de clients britanniques de la marque à la pomme ont été lésés.

Pour Apple, cette allégation est sans fondement. La société affirme qu’elle défend les consommateurs et qu’elle a créé beaucoup de valeur avec l’App Store, également pour l’économie britannique. En outre, 84% des développeurs d’applications ne paieraient rien parce que leurs applications sont gratuites. Les autres peuvent bénéficier d’une commission de 15%. Apple a récemment réduit les frais pour certaines applications qui remplissent des conditions bien définies.

L’affaire intervient alors qu’Apple se défend sur son marché domestique contre les allégations du fabricant de jeux Epic selon lesquelles la marque gère son App Store comme un monopole. D’après Epic, l’entreprise technologique a trop de pouvoir et pose des exigences qui ne sont pas justifiées. La Commission européenne a également remis en question certaines des dispositions de l’App Store et a estimé qu’Apple avait abusé de sa position dominante pour désavantager d’autres services de streaming musical par rapport à son propre service Apple Music.

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