
Des actionnaires de Xerox veulent empêcher la revente à Fujifilm
Deux importants actionnaires de Xerox veulent éviter la revente prévue de l’entreprise américaine.
Les actionnaires Carl Icahn et Darwin Deason, qui possèdent conjointement quelque 15 pour cent des actions de Xerox, invitent les autres actionnaires à refuser l’accord proposé. L’argument des actionnaires, c’est que Xerox a nettement plus intérêt à poursuivre ses activités en tant qu’entreprise indépendante.
Fujifilm prendrait une participation de 50,1 pour cent dans la firme d’imprimantes et de photocopieurs Xerox. Cet accord revêt une valeur de 6,1 milliards de dollars. S’il est conclu, Xerox serait combinée à la co-entreprise existante Fuji Xerox pour devenir ensemble un acteur en vue sur le marché de l’impression. Il en résulterait cependant une optimalisation, par laquelle 10.000 emplois disparaîtraient au sein de l’entité existante Fuji Xerox.
Les deux investisseurs exigent cependant que la co-entreprise soit dissociée et que la direction de Xerox soit remplacée pour prendre un nouveau départ. Le fait que cette exigence vienne de Carl Icahn, n’a rien de surprenant. L’homme passe en effet pour être quelqu’un qui met la pression sur les dirigeants d’entreprise, afin de dégager plus d’argent au profit des actionnaires.
Si la revente se fait vraiment, cela débouchera sur une entreprise combinée qui se focalisera sur la technologie d’impression et sur des solutions de travail intelligentes. Conjointement, les deux sociétés enregistreraient un chiffre d’affaires annuel de 18 milliards de dollars. L’entreprise combinée aurait deux sièges principaux situés à Norwalk (Etats-Unis) et à Minato-Tokyo (Japon). Elle conserverait les marques symboliques “Xerox” et “Fuji Xerox” dans leurs zones d’activités respectives.
Le rachat en tant que tel n’est pas étonnant. Xerox éprouve depuis assez longtemps déjà des difficultés à trouver de nouvelles rentrées en vue de compenser le marché en régression des imprimantes et des photocopieurs. Le trimestre dernier, l’entreprise a encore essuyé 196 millions de dollars (157 millions d’euros) de perte.
En collaboration avec Dutch IT-Channel.
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