Le spécialiste du stockage Western Digital revendique des résultats IO record pour sa technologie SSD sur base de puces PCM.
Les Solid State Disks (SSD, ‘disques durs à puces’) offrant d’excellentes performances d’entrée/de sortie (Input/Output) jouent un rôle toujours plus important dans le nouveau monde ICT des volumes ‘big data’ rapidement accessibles. Lors du Flash Memory Summit organisé à San Jose (Californie), HGST – la filiale ‘enterprise storage’ de Western Digital – a procédé à la démonstration d’une technologie SSD atteignant 3 millions de ‘random read IO’s/sec’ (dans un environnement ‘queued’). En outre, HGST se targue d’une latence d’1,5 microseconde pour les ‘small block random reads’ (en environnement ‘non-queued’), ce qui “ne peut en général pas être atteint avec la mémoire NAND Flash et les actuelles technologies ‘contrôleur & interface'”.
Pour cette technologie, HGST a développé un nouveau protocole de communication par interface (présenté à la conférence Usenix FAST, plus tôt cette année) et recourt également à des puces de mémoire à changement de phase (PCM, PRAM). Ces puces de mémoire non volatiles utilisent des matériaux qui peuvent être rapidement amenés d’une structure amorphe à un état cristallin et inversement, ce qui génère des vitesses de commutation très élevées, notamment pour des applications d’écriture rapides.
HGST a procédé à la démonstration d’une carte à enficher PCi équipée de puces PCM d’1 Go à 45nm, ainsi que d’un prototype de carte PCie Gen 2×4 SSD. Les puces PCM doivent cependant encore relever quelques défis en matière de consommation de courant, de changements de phase indésirables et d’utilisation à long terme.