Déjà 200 noms de domaine .be supprimés pour des sites web vendant des produits contrefaits

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Frederik Tibau est rédacteur chez Data News.

Lors d’une récente opération de contrôle effectuée par le SPF Economie et par le gestionnaire belge des noms de domaine DNS Belgium, plus de 200 sites web .be qui vendaient des produits contrefaits, ont été mis offline.

Dans le cadre de l’action ‘Operation In Our Sites’ (IOS), le SPF Economie passe activement au crible les sites web qui vendent des produits contrefaits. ‘Operation IOS’ se déroule en collaboration avec la Douane et Europol et se focalise sur la vente en ligne de contrefaçons.

L’année dernière déjà, quasiment 1.000 sites web avaient été mis hors ligne. L’objectif de cette action est de protéger le consommateur contre la fraude dans l’e-commerce.

Pour les sites web .be impliqués, le SPF Economie se tourne vers DNS Belgium. Conformément à la procédure, DNS Belgium contrôle dans un premier temps les données des titulaires des noms de domaine. Au cas où elles ne seraient pas corrigées en temps voulu par le titulaire, DNS Belgium a le droit de désactiver le nom de domaine.

“Chez DNS Belgium, nous ne regardons pas le contenu du site”, explique Lut Goedhuys, en charge de la communication. “Ce n’est pas notre tâche, mais nous vérifions si les données indiquées par le titulaire du nom de domaine sont correctes. Si tel n’est pas le cas, le titulaire dispose de 14 jours pour corriger ses données. En l’absence de réaction, nous sommes autorisés à mettre le site web hors ligne.”

Les données évoquées par Goedhuys sont une adresse mail correcte, une adresse physique existante et un numéro de téléphone.

“Souvent, les données incorrectes de titulaires de noms de domaine vont de pair avec des sites web qui vendent des produits contrefaits”, ajoute encore la responsable de la communication. “Ces instances veulent en effet rester anonymes.”

“En 2016, 207 sites web .be avaient déjà été mis hors ligne, afin d’empêcher le consommateur en ligne de courir le risque de commander de la contrefaçon et d’entrer en contact avec ces pratiques frauduleuses”, conclut Goedhuys.

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