De nouvelles entreprises chinoises placées sur la liste noire à Washington

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Le gouvernement américain a encore ajouté quatre entreprises chinoises à sa liste noire, dont l’important fondeur de puces SMIC et le groupe pétrolier d’Etat CNOOC. Cela signifie que ces entreprises pourraient se voir infliger des sanctions, telles une interdiction d’investir de la part d’Américains et un refus d’accès à de la technologie et à de l’équipement américains.

Par cet ajout, le président Donald Trump intensifie encore la guerre commerciale américaine contre la Chine. Il tente ainsi durant les dernières semaines de sa présidence d’accroître la pression sur ce pays. Ce faisant, son successeur, Joe Biden, sera mis devant le fait accompli d’une approche à tout le moins dure de son pays face à la Chine.

Règles comptables affûtées

Le groupe technologique Huawei Technologies entre autres avait précédemment déjà été placé sur la liste noire en raison de prétendus liens étroits entretenus avec l’armée chinoise et de risques d’espionnage. Les entreprises américaines ne sont donc plus autorisées ni à vendre de la technologie sensible à Huawei ni à utiliser elles-mêmes de la technologie de cette dernière. En tout, ce sont à présent 35 firmes chinoises qui ont été bannies par Washington.

Cette semaine encore, le congrès américain a approuvé une loi visant à affûter les règles comptables s’appliquant aux entreprises chinoises cotées en bourse aux Etats-Unis. Si elles refusent tout accès aux contrôleurs américains, ces entreprises, dont la chaîne commerciale web Alibaba, pourraient perdre leur cotation à Wall Street.

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