De nombreux bénévoles ICT pour Haïti

L’organisation humanitaire française Télécoms Sans Frontières, qui fournit de l’équipement télécom d’urgence dans les zones sinistrées, est submergée par des demandes de bénévoles qui souhaitent apporter leur aide en Haïti.

L’organisation humanitaire française Télécoms Sans Frontières, qui fournit de l’équipement télécom d’urgence dans les zones sinistrées, est submergée par des demandes de bénévoles qui souhaitent apporter leur aide en Haïti.

Télécoms Sans Frontières (TSF) est une organisation française qui fournit du matériel télécom dans les régions sinistrées. Indépendamment de l’aide médicale et alimentaire, une infrastructure de communication s’avère tout aussi indispensable, afin d’aider la population touchée de ces régions en leur permettant de rester en contact avec les membres de leur famille et leurs amis, ainsi que de se réorganiser un tant soit peu. Les organisations humanitaires elles-mêmes ont aussi besoin de moyens de communication fiables.

Le séisme en Haïti a paralysé tous les moyens de communication: lignes téléphoniques fixes, GSM et même les systèmes par satellite du World Food Program (WFP). Télécoms Sans Frontières est arrivée [très vite sur place] avec quelques équipes qui ont installé deux centres d’appels avec infrastructure par satellite, ce qui a permis à la population de passer gratuitement des appels téléphoniques internationaux de 2 minutes.

Actuellement, la plupart des réseaux mobiles fonctionnent de nouveau, bien que par intermittence. D’ici quelques jours, il se pourrait cependant qu’ils connaissent de nouveau des problèmes. “Sans carburant (pour produire l’électricité pour les générateurs), le réseau de téléphonie mobile sera bientôt interrompu, ce qui aura de graves conséquences pour les opérations humanitaires”, selon l’Office for the Coordination of Humanitarian Affairs des Nations Unies (OCHA).

TSF semble mobiliser les informaticiens de tous les pays. Comme on peut le lire sur Computerworld.com, l’organisation est en effet littéralement submergée de demandes de bénévoles qui veulent mettre leurs connaissances techniques au service de TSF et de la population haïtienne. Tous ces demandes sont pourtant rejetées car les bénévoles auraient dû suivre d’abord une formation poussée, avant de pouvoir être envoyés dans les zones sinistrées. Pour sa part, TSF envoie simplement son personnel suivre une formation à l’université de Pise, avant qu’ils puissent être opérationnels dans l’une de ses trois bases dans le monde.

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