De Lijn va équiper tous les arrêts de bus et de tram anversois de codes QR

Les voyageurs de la compagnie flamande des transports publics De Lijn pourront d’ici la mi-septembre dans toute la province d’Anvers rechercher des informations de voyage en temps réel via un code QR installé dans chacun des 6.000 arrêts de bus et de tram de la province.

Depuis mai, un projet-pilote à petite échelle avec des codes QR aux arrêts de tram de De Lijn est en cours dans la ville d’Anvers. Ces codes permettent aux usagers d’obtenir des renseignements en temps réel sur les durées des trajets et les temps d’attente des trams. A présent, c’est l’ensemble des 6.000 arrêts de bus et de tram de la province qui seront ainsi équipés, annonce De Lijn.

Un code QR est un code-barres bidimensionnel que vous pouvez scanner avec l’appareil photo de votre smartphone, ce qui vous permet d’être ensuite orienté vers certains sites web. En mai, De Lijn avait équipé 350 arrêts de tram de la ville d’Anvers de ce genre de codes dans le cadre du projet de marketing ‘Antwerpen Tramstad’. Les voyageurs pouvaient ainsi rechercher directement l’heure de passage de leur prochain tram.

Des résultats obtenus, il est apparu que les voyageurs utilisent beaucoup les codes QR et en sont satisfaits, selon la compagnie flamande des transports publics. “En mai, les codes QR installés aux arrêts de tram ont été utilisés 3.510 fois. En juin, l’on a atteint 4.956 utilisations, soit 41 pour cent de plus. Et ce nombre ne cesse de croître”, déclare le directeur anversois Tom Meeuws.

En juillet, l’on en est provisoirement déjà à 10.900 recherches. “Voilà pourquoi nous équiperons d’ici la mi-septembre l’ensemble des 6.000 arrêts de bus et de tram anversois d’un code QR”, ajoute Meeuws.

Vers un déploiement ultérieur en Flandre?

Une enquête externe a démontré le besoin d’informations en temps réel aux arrêts, déclare-t-on chez De Lijn. “Nous allons à présent surtout examiner si les usagers vont continuer d’utiliser les codes. Ensuite, l’on pourra envisager un déploiement dans toute la Flandre”, affirme le directeur de la communication anversois Marc Deschuyter.

Selon ce dernier, ce “service complémentaire” n’aura du reste aucun effet sur d’autres moyens d’information, comme des dépliants ou d’autres affichages physiques aux arrêts. (Belga/MI)

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