De Fujitsu Siemens à Fujitsu

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Après avoir racheté voici quelques mois à Siemens la totalité du capital de la co-entreprise Fujitsu Siemens Computers, Fujitsu procède à une recentrage de sa stratégie pour devenir un fournisseur d’infrastructures et se muer en Fujitsu (Technology Services).

Après avoir racheté voici quelques mois à Siemens la totalité du capital de la co-entreprise Fujitsu Siemens Computers, Fujitsu procède à une recentrage de sa stratégie pour devenir un fournisseur d’infrastructures et se muer en Fujitsu (Technology Services).

Il faut dire que pour Siemens, l’IT ne représentait plus qu’une part minime de son chiffre d’affaires (5 milliards EUR sur un CA total de 60 milliards), alors que Fujistu est le 3e fournisseur mondial en IT (50 milliards $).

Désormais, Fujitsu TS se concentra sur la technologie, les solutions et les services d’infrastructure jusqu’au middleware, alors que Fujitsu Services sera dédié aux services en applicatifs et en outsourcing (aucune intégration n’est prévue pour l’instant). Et supprimera son organisation basée sur un quartier général au profit de clusters.

Intégrée dans l’entité Europe de l’Ouest et du Sud (Benelux, France, Italie, Espagne et Portugal), la Belgique réalise quelque 350 millions EUR de chiffre d’affaires pour 350 collaborateurs. L’ambition de Fujitsu TS est de hisser d’ici 3 ans dans le top 2 des fournisseurs de serveurs x86, tant au niveau du groupe avec 500.000 unités, qu’en Belgique (9% de parts de marché pour l’instant), d’abandonner le marché des PC d’entrée de gamme (- de 500 EUR), de continuer à pousser le marché du mainframe et d’intensifier les partenariats avec les intégrateurs style Atos ou Accenture. “Nous devrions pouvoir croître légèrement en Belgique où l’impact de l’abandon des entry-level PC sera moindre”, estime Pierfilippo Roggero, senior vice-président Southern & Western Europe.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire