Cyberattaques visant des terminaux: une reprise partielle des activités chez Sea-Invest

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La société portuaire Sea-Invest a confirmé jeudi qu’elle avait été victime d’une cyberattaque dans la nuit de dimanche à lundi, touchant plusieurs de ses terminaux à l’étranger et en Belgique. La branche vrac n’a jamais dû cesser ses activités et celle de vrac liquide a repris mercredi soir. D’autres activités, comme le traitement des conteneurs et des cargaisons de fruits, connaissent encore des perturbations.

Des pirates informatiques sont parvenus à mettre à l’arrêt le coeur du réseau de Sea-Invest. L’entreprise a immédiatement fait appel à la firme spécialisée Secutec. Grâce à une stratégie de protection forte, nous avons pu limiter les dégâts, explique la société dans un communiqué envoyé jeudi. L’attaque a été rapidement détectée ce qui a permis d’isoler le logiciel pirate. Des mesures ont encore été prises pour éviter que les fournisseurs et les clients ne soient touchés.

Selon la société de protection, un important groupe de pirates informatiques est à l’origine de l’attaque. Les back-ups de l’entreprise portuaire n’ont pas été endommagés, ce qui a permis à Secutec de relancer le réseau avec les éléments à disposition. Depuis lors, une équipe d’une quarantaine d’experts informatiques est mobilisée 24h/24 afin de rendre les divisions à nouveau opérationnelles dans les plus brefs délais.

Comme cette attaque semble avoir des ramifications internationales, la Federal Computer Crime Unit de la police fédérale a été associée à l’enquête. Selon Secutec, il n’y a pas eu de communication avec le groupe de pirates.

Sea-Invest est l’un des plus importants opérateurs de terminaux au monde. L’entreprise offre des services de chargement et déchargement ainsi que des solutions de stockage dans 25 ports européens et africains. Elle est active en Belgique à Anvers, Gand et Zeebrugge. Quelque 5.500 personnes travaillent pour Sea-Invest à l’échelle internationale.

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