Croissance lente des webbuilders flamands

Frederik Tibau est rédacteur chez Data News.

FeWeb a noté une croissance limitée du nombre de ses membres entre 2011 et 2012. “Une hausse de 8% en effectifs et de 10% en marge brute n’est pas énorme pour un secteur qui affiche un tel potentiel.”

La fédération des constructeurs web flamands FeWeb a noté une croissance limitée du nombre de ses membres entre 2011 et 2012. “Une hausse de 8% en effectifs et de 10% en marge brute n’est pas énorme pour un secteur qui affiche un tel potentiel.”

Feweb a analysé pour ce faire les comptes annuels publics de ses membres, ce qui lui permet de comprendre le secteur dans lequel ceux-ci évoluent. Au total, 486 entreprises y emploient 1.705 professionnels du web. 236 constructeurs web ont déposé des comptes annuels pour ne valeur ajoutée totale cumulée de 67.839.996 € en 2011. L’année précédente, ce chiffre était de 57.398.407 € (ce chiffre ne portait certes que sur 221 webbuilders). L’effectif moyen des 250 sociétés a progressé de 8% à 992 équivalents temps plein (ETP).

“Au total, il est question d’une progression maximale de 10% de la valeur ajoutée et de 8% des effectifs, analyse Marc Mestdagh, administrateur délégué de FeWeb. Honnêtement, nous anticipions une croissance bien supérieure. Le potentiel offert à nos webbuilders est très élevé, il y encore pas mal d’opportunités à saisir. En outre, 2011 aura été une bonne année pour pas mal de membres, tandis que 2012 a été plus difficile.”

Au niveau du bénéfice net (201 membres, chiffres de 2011 uniquement disponibles), les écarts sont très importants: 251 € face à 1.009.486 €, avec une moyenne de 66.308 € et une médiane de 22.820 € euro. Nous avons été quelque peu surpris par ces fortes différences. Il y a d’ailleurs de très nombreux webbuilders qui ne font pas de bénéfice, même si cela peut s’expliquer par le fait qu’ils réinvestissent ces bénéfices.”

“Il est difficile d’établir des comparaisons, conclut Mesdagh. Il ne s’agit pas ici de fabricants de bonbns que font tous la même chose, mais d’indépendants, de SA, de SPRL, de SCRl ou de SNC. La structure juridique de nos membres est très variée. D’où l’extrême difficulté de réaliser une analyse qualitative.”

“En général, on peut affirmer que les sociétés d’une certaine taille, par ex. à partir de 5 collaborateurs, fonctionnent bien à relativement bien. Quant aux indépendants, qui opèrent sur base de projet, ils éprouvent rapidement plus de difficultés.”

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