Cosmo à Huizingen dépose son bilan

Lors d’un conseil d’entreprise spécial de la société de services IT Esas Cosmo à Wilrijk, la direction a, comme s’y attendaient les syndicats, annoncé qu’elle allait déposer le bilan de Cosmo à Huizingen.

Lors d’un conseil d’entreprise spécial de la société de services IT Esas Cosmo à Wilrijk, la direction a, comme s’y attendaient les syndicats, annoncé qu’elle allait déposer le bilan de Cosmo à Huizingen.

Cosmo Huizingen est une entreprise IT qui répare les ordinateurs domestiques en sous-traitance et qui a été rachetée, l’an dernier, à Siemens. Cosmo occupe actuellement encore un peu plus de 40 personnes. “Lors de la réunion du conseil d’entreprise, la direction n’a pas contredit le fait qu’une partie de Cosmo est viable. Dans les prochains jours, nous allons demander au curateur de ne pas licencier le personnel et de rechercher un repreneur. Il y a encore suffisamment d’argent en caisse pour continuer à payer les collaborateurs pendant quelque temps, et nous allons demander qu’on poursuive de la sorte dans l’optique d’une reprise”, déclare le secrétaire du syndicat LBC, Koen Dries.

Suite à des rumeurs de faillite proche, le personnel de Cosmo a bloqué, mardi matin, la filiale située Demeurslaan à Huizingen. Les syndicats dénoncent ce plan de faillite et insistent sur le fait que la maison mère Esas a vidé la filiale de sa moelle financière. Ce mercredi à 16 heures, les syndicats organisent une réunion du personnel de Cosmo.

Mise à jour: la réaction de la directionEn raison de la concurrencé féroce des pays à bas salaires, l’entreprise Cosmo n’est plus rentable, selon la direction. Les perspectives d’avenir ne sont pas bonnes non plus. Les accusations lancées par les syndicats à l’adresse de la maison mère Esas, qui serait à la base de la faillite en ayant vidé Cosmo de sa substance financière, sont une histoire entièrement non fondée “qui ne tient pas debout”. “Esas prendra ses responsabilités si on lui le demande, mais ne répond pas aux insinuations qui reposent sur des sources anonymes sur lesquelles elle n’a ni prise ni contrôle”, réagit la direction.

Source: Belga

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