CoderDojo organise de nouveau son événement réservé aux jeunes filles
Pour la septième fois déjà, CoderDojo organise une journée réservée aux seules jeunes filles. ‘C’est nécessaire pour souligner le manque de femmes dans les études et professions STEM’, déclare la directrice générale Cindy Smits.
CoderDojo organise partout dans le pays des clubs de programmation gratuits, ce qu’on appelle les ‘dojos’. Lors de ces dojos, les jeunes filles et les jeunes hommes apprennent à programmer, à créer des sites web, à développer des applis, des jeux, etc. La grande majorité des participants aux dojos, ce sont encore et toujours des garçons. ‘On recense quelque 25% de filles dans nos dojos, mais la répartition n’est pas similaire partout. On observe une très légère tendance à la hausse, mais il est possible de faire mieux. Une initiative comme CoderDojo4Girlz demeure donc encore et toujours pertinente’, déclare la directrice générale Cindy Smits.
Voilà qui explique la septième édition déjà de CoderDojo4Girlz, qui aura lieu cette année le 22 octobre sur deux sites: une édition en français chez Trakkt à Namur et une autre en néerlandais chez Devoteam à Diegem. Il est question d’une journée durant laquelle les filles âgées entre 7 et 18 ans pourront, conjointement avec leur coach, montrer le côté cool de la programmation.
‘Nous voulons enthousiasmer les filles. Notre objectif n’est pas d’organiser chaque fois des sessions séparées pour elles. Ce que nous voulons faire avec ce genre d’événement annuel, c’est traiter de près la problématique des jeunes filles et des femmes dans les études et les métiers STEM. Car comme les chiffres de nos dojos le démontrent, il y a encore et toujours nettement plus de garçon qui optent pour l’orientation STEM et, finalement, l’IT’, explique Cindy Smits, qui fut l’année dernière encore l’une des finalistes de l’ICT Woman of the Year ‘Nous espérons que les filles qui connaissent déjà les dojos, y emmèneront leurs amies le temps d’une journée, et que celles qui n’y ont jamais pris part, se décideront à faire le pas. Nous les encourageons aussi à rejoindre les dojos organisés régulièrement’, conclut Smits.
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