Circular.Brussels a remis en service 2.000 laptops pour des écoles et CPAS

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Depuis le début de la crise liée à la pandémie de covid-19, la startup Circular.Brussels qui restaure les laptops devenus indésirables en entreprise pour les redistribuer aux personnes dans le besoin, a vu transiter quelque 2.000 PC au bénéfice des écoles et des CPAS, a-t-elle fait savoir mardi par voie de communiqué.

Selon l’ASBL, les centaines de PC récoltés en entreprise permettent aujourd’hui à des écoles d’enseigner à tous sans différenciation, à des CPAS de continuer la formation de leurs bénéficiaires. Ce sont autant de personnes qui gardent du lien social.

Lauréate de l’appel à projet régional #BEcircular en 2019, l’ASBL a fait du chemin depuis. Qu’il s’agisse de réduire l’empreinte carbone de la Région bruxelloise en donnant une nouvelle vie à du matériel informatique ou encore d’offrir une activité professionnelle à des demandeurs d’emploi grâce à la remise à neuf des équipements électriques et électroniques (DEEE) usagés, ce projet montre selon elle que la transition vers un modèle économique circulaire est possible.

Circular.Brussels collecte principalement des objets tels que des ordinateurs, des pièces détachées et des périphériques. L’ASBL les teste, répare ce qui peut l’être, et ce faisant, les rend disponibles pour la réutilisation. Les données contenues dans les ordinateurs sont effacées, les machines en état de marche sont entièrement nettoyées, reconstruites et pleinement fonctionnelles. Celles arrivées en fin de vie font l’objet d’une réutilisation des pièces détachées et d’un recyclage par Out of Use, une entreprise de Beringen qui fait de la réutilisation à 90%.

Pour Circular.Brussels, la demande est devenue trop importante pour l’offre. “Nous appelons les entreprises à nous donner du matériel qui serait jeté. Nous avons nous-mêmes été récemment obligés d’acheter des ordinateurs portables en France pour les remettre à neuf”, a expliqué Dennis Adriaenssens, co-fondateur de Circular.Brussels.

Selon celui-ci, après des tests approfondis, le matériel informatique peut être revendu à un prix très bas et avec une garantie d’un à trois ans. Les CPAS et les écoles les achètent et les distribuent. “Pour 195 euros, les enfants défavorisés disposent d’un ordinateur portable qui fonctionne bien. Nulle part sur le marché il n’y a de solution moins chère”, a-t-il commenté.

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