L’an dernier, 173.298 personnes ou, en moyenne, 3.333 personnes par semaine ont contacté le SPF Intérieur parce qu’ils avaient oublié le code PIN et/ou PUK de leur carte d’identité électronique (eID), indique-t-il dans un communiqué.
L’an dernier, 173.298 personnes ou, en moyenne, 3.333 personnes par semaine ont contacté le SPF Intérieur parce qu’ils avaient oublié le code PIN et/ou PUK de leur carte d’identité électronique (eID), indique-t-il dans un communiqué.
La demande d’un nouveau code PIN et/ou PUK est gratuite pour le citoyen, mais coûte cependant 0,59 euro au SPF Intérieur. Ainsi, l’an dernier, le département a dû débourser 102.245 euros pour de telles demandes. “En plus de ce coût, nous constatons que le traitement des demandes PIN-PUK mobilise deux personnes à plein temps. C’est beaucoup”, estime Luc Vanneste, directeur général de la DG Institutions et Population.
Par ailleurs, en 2010, le SPF a eu connaissance de 48.267 cas de puces électroniques défectueuses. “Il arrive que l’eID soit manipulée avec négligence. La puce peut se décoller à cause d’un défaut de production, mais aussi parce que certains hommes – surtout les jeunes – la glissent, sans protection, dans leur poche arrière. En se pliant chaque fois que la personne s’assied, elle risque effectivement de se détériorer.”
Le SPF Intérieur a dès lors décidé d’éditer des cartes reprenant des conseils de base en matière d’eID et de Kids-ID, une carte d’identité électronique réservée aux enfants de moins de 12 ans. Dès l’automne, plus de 2 millions de cartes informatives seront diffusées, par l’intermédiaire des communes.
Le SPF Intérieur entend de cette manière sensibiliser les citoyens à l’importance de conserver les codes PIN et PUK de l’eID et de demander à temps la Kids-ID. En 2010, 8.028 Kids-ID ont été demandées en urgence, une procédure qui coûte 170 euros par carte (sans taxe communale), soit au total 1.364.760 euros à charge des parents.
Source: Belga