CES et porno: même combat!

Alors que les accros de gadgets, les fabricants de produits électroniques à la consommation, les journalistes IT et les amateurs de multimédia se donnaient rendez-vous au Consumer Electronics Show (CES), une autre grand-messe annuelle se tenait un peu plus loin dans le Sands Expo Center de Las Vegas: celle de l’industrie pornographique réunie.

Alors que les accros de gadgets, les fabricants de produits électroniques à la consommation, les journalistes IT et les amateurs de multimédia se donnaient rendez-vous au Consumer Electronics Show (CES), une autre grand-messe annuelle se tenait un peu plus loin dans le Sands Expo Center de Las Vegas: celle de l’industrie pornographique réunie.

L’on pourrait pourtant difficilement qualifier ce timing de vraiment malheureux. Le multimédia et la technologie ont en effet connu une croissance liée à celle du porno. Sans le porno, la cassette VHS n’aurait peut-être jamais connu le succès au début des années 80. Et sans le porno, l’internet aurait certainement aussi été tout autre. Mais le secteur qualifié d”adult entertainment’ est actuellement aux prises avec un énorme problème car c’est précisément ce même internet qui est à la base d’une chute de ses revenus.

Et c’est donc la saine logique commerciale qui reprend le dessus: il est urgent de trouver de nouvelles sources de rentrées. A cet égard, quoi de plus normal par conséquent que l’AVN Adult Entertainment Expo se soit tenue littéralement dans l’arrière-cour du Consumer Electronics Show. Alors qu’au CES, l’on ne parlait que de télévision 3D, l’Adult Entertainment Expo en faisait la démonstration. L’une de ses grandes annonces était en effet le film ‘Bad Girls in 3D’, le premier d’une nouvelle série en ligne de films 3D ‘du genre’.

Le film s’accompagne d’un ‘3D Viewing System’ séparé consistant en un téléviseur 3D de pas moins de 60 pouces ou 152 centimètres (la taille a son importance dans ce secteur), en un mini-serveur et en une paire de lunettes branchées qui font croire à vos yeux que ce sont des images en trois dimensions qui vous sont proposées. Son prix? 4.000 dollars, alors qu’un abonnement aux films 3D revient à 20 dollars par mois. Si ce modèle Porno-as-a-Service connaît le succès, c’est du pain béni pour le fabricant.

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