Trois des superordinateurs les plus rapides au monde proviennent de HPE
Un nouveau numéro 1 émerge dans le dernier classement des superordinateurs les plus performants au monde. Il atteint 1,742 exaflop et n’est que le deuxième superordinateur de cette ampleur.
El Capitan, un superordinateur équipé de puces AMD pour la National Nuclear Security Administration et le Lawrence Livermore National Laboratory, peut atteindre 1,742 exaflop, ce qui en fait officiellement le superordinateur le plus puissant au monde, selon TOP500, qui actualise le classement des superordinateurs.
L’introduction d’El Capitan repousse les anciens numéros 1 et 2 d’une place. Il s’agit en l’occurrence du Frontier de l’Oak Ridge National Laboratory, et de l’Aurora de l’Argonne National Laboratory. Frontier fut le premier à atteindre le niveau exascale en 2022 avec 1,353 exaflop.
L’exaflop est un ordre de grandeur du FLOP et représente les opérations en virgule flottante par seconde. Il montre combien de calculs un appareil peut effectuer. Un exaflop vaut dix à la puissance dix-huit, soit un billion (quintillion en anglais) de virgules flottantes par seconde.
Superordinateurs européens
HPE se dit fière de ce nouveau classement, car les trois premières places sont occupées par ses systèmes. Tous trois sont des superordinateurs américains, mais HPE affirme détenir ainsi également les trois supercalculateurs les plus puissants en Europe.
A noter sur le Vieux Continent l’arrivée du nouveau venu HPC6 de l’énergéticien italien Eni. Il a comme objectif de découvrir et développer les problématiques liées à la transition énergétique. HPC6 se classe actuellement au cinquième rang mondial.
Vient ensuite l’Alps, du National Supercomputing Centre (CSCS) suisse à la septième place. Ce superordinateur effectue, entre autres, des recherches sur le climat, la météo, l’astrophysique, la ‘computational fluid dynamics’, les sciences de la vie, la chimie quantique et la physique des particules.
La troisième place européenne, soit la huitième au classement mondial, revient à LUMI, un superordinateur finlandais qui réalise des simulations climatiques et météorologiques extrêmes pour Destination Earth, une initiative de la Commission européenne. Son objectif est de créer une réplique numérique la plus précise possible de la planète, afin de prendre de meilleures décisions politiques en matière de changement climatique.
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