Lors de son discours thématique au Computex, le CEO de Nvidia, Jensen Huang, a révélé quelles puces pour centres de données son entreprise prévoit de lancer dans les années à venir. L’architecture ‘Rubin’ arrivera d’ici deux ans, mais avant cela, ‘Blackwell’ sera actualisée.
La feuille de route dévoilée par Huang se résume à un tempo annuel. A partir de 2026 sortiront une nouvelle architecture pour les GPU et un processeur ARM sous l’appellation ‘Rubin’ qui portera le nom de code Vera.
Mais en attendant Rubin, il y aura encore Blackwell. La génération que la société avait annoncée précédemment déjà est maintenant, selon Huang, en pleine production. Il souligne que d’énormes progrès sont actuellement réalisés en IA computing.
Hopper, la génération actuelle, atteint 4.000 TFLOPS (téraflops, un billion de calculs par seconde), alors que Blackwell fera passer ce nombre à 20.000 TFLOPS. En comparaison, Ampere, la génération précédente, en était à 620 TFLOPS. Les détails sur la puissance de calcul de Rubin n’ont pas encore été révélés.
ASRock Rack, Asus, Gigabyte, Ingrasys, Pegatron, Supermicro et d’autres firmes développeront des systèmes avec des GPU Blackwell et la technologie de réseau de Nvidia.
Plus ou moins de consommation d’énergie
Lors de son discours, Huang a insisté aussi sur le fait que la consommation d’énergie de ces puces est relative. Il souligne que la combinaison de GPU et de CPU donne des résultats jusqu’à cent fois plus rapides, tandis que la consommation d’énergie n’augmente ‘que’ de trois fois. Ce n’est pas là une remarque fortuite quand on sait que les centres de données sont assez souvent critiqués pour consommer beaucoup d’énergie en raison de l’essor des applications d’IA.
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