La puce controversée d’un téléphone d’Huawei fabriquée par une machine d’ASML
L’entreprise chinoise Semiconductor Manufacturing International a utilisé une machine à puces de la firme néerlandaise ASML pour fabriquer la puce controversée du récent smartphone d’Huawei. Voilà ce que prétendent des initiés à l’agence de presse Bloomberg.
Le mois dernier, le gouvernement américain a ouvert une enquête sur la puce sophistiquée de fabrication chinoise utilisée dans le dernier smartphone de l’entreprise Huawei. Le récent lancement de cet appareil a suscité un débat à Washington sur l’efficacité des sanctions contre la Chine. Celles-ci visent précisément à empêcher la Chine de pouvoir développer des puces perfectionnées pouvant également être utilisées à des fins militaires.
ASML a refusé tout commentaire à Bloomberg. Rien n’indique du reste que les ventes d’ASML aient violé les restrictions à l’exportation. L’entreprise de Veldhoven, aux Pays-Bas, joue un rôle central dans la chaîne d’approvisionnement mondiale en puces. C’est ainsi qu’elle détient le monopole sur certains processus essentiels à la production des puces les plus sophistiquées.
Le gouvernement américain accuse Huawei et d’autres entreprises technologiques chinoises de permettre l’espionnage via des portes dérobées intégrées dans leurs technologies. Huawei a toujours nié ces accusations.