La Chine a en grande partie levé son interdiction d’exporter pour le fondeur de puces Nexperia, comme le pays l’a lui-même confirmé. Le commissaire européen au commerce, Maroš Šefčovič, avait précédemment déjà annoncé cet assouplissement.
Selon le commissaire européen, le ministère chinois du commerce a bien confirmé à la Commission européenne que la procédure d’exportation des puces de Nexperia sera simplifiée. Les exportateurs bénéficieront d’exceptions au niveau des exigences de licence, s’il est clairement établi que les marchandises sont destinées à des objectifs civils.
Suite à un conflit entre les Pays-Bas et la Chine, les constructeurs automobiles du monde entier étaient été menacés d’une pénurie de semi-conducteurs de Nexperia. De crainte que la société-mère chinoise ne délocalise d’importantes connaissances ou activités hors d’Europe, le gouvernement néerlandais avait début octobre pris le contrôle de Nexperia d’origine hollandaise. La Chine avait réagi en imposant un embargo sur les exportations, car une grande partie de ces puces sont fabriquées sur son territoire.
L’industrie auto s’inquiète du bras de fer autour de Nexperia
Nexperia produit principalement des puces standard utilisées en grande quantité dans l’industrie automobile et les appareils électroniques. La Chine avait déjà annoncé un assouplissement de certaines conditions suite à une concession faite par les Pays-Bas. Certaines entreprises avaient également indiqué que les puces de Nexperia étaient de nouveau exportées de Chine.
Que se passe-t-il chez le fondeur de puces néerlandais Nexperia actuellement sous curatelle?