Bull Belux grandit à vue d’oeil

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

En Belgique et au Luxembourg, Bull enregistre une hausse de 61 pour cent de son chiffre d’affaires et de 30 pour cent de son bénéfice.

En Belgique et au Luxembourg, Bull enregistre une hausse de 61 pour cent de son chiffre d’affaires et de 30 pour cent de son bénéfice.

“En cette période, je suis particulièrement ravie que nous tirions plus de la moitié de notre chiffre d’affaires du secteur public”, déclare, en riant, Saskia Van Uffelen, CEO de Bull Belux. Au niveau du groupe, la société française a atteint en 2008 un chiffre d’affaires d’1,12 milliard d’euros, soit 1,4 pour cent de plus qu’en 2007. L’EBIT a crû de 8,3 pour cent à 30 millions d’euros. Le bénéfice net s’est établi à 5,6 millions d’euros, en hausse de 21,7 pour cent par rapport à l’année précédente.

En Belgique, l’entreprise s’est également distinguée avec une hausse de 61 pour cent de son chiffre d’affaires à 53 millions d’euros et de 30 pour cent de son EBIT à 1,3 million d’euros. Sans l’effet du rachat de l’entreprise de délégation de personnel CSB Consulting, la croissance du chiffre d’affaires aurait été de 38 pour cent. Suite à ce rachat, le personnel est passé de 110 à 241 personnes.

“Nous disposons de nouveau d’un solide mélange d’infrastructure et de services”, estime Van Uffelen. “Et le mainframe n’est pas encore mort. Fin de l’an dernier, nous avons encore dû en installer 2, ce qui est beaucoup à l’heure actuelle.” Indépendamment de CSB Consulting, la répartition entre les services et l’infrastructure est d’environ 60-40.

Bull tire 65 pour cent de son chiffre d’affaires du secteur public. “Il y a des services publics qui sont clients chez nous depuis 30 ans déjà, ce qui est assez exceptionnel.” Pour les prochains mois, Van Uffelen se tournera également vers le secteur public: “Nous entendons d’une part accroître notre empreinte (‘footprint’) chez les clients existants, mais nous visons aussi toujours plus le nord du pays. Voilà pourquoi nous avons récemment ouvert un bureau à Gand.”

Pour cette année, Van Uffelen table de manière quelque peu étonnante sur une croissance à deux chiffres: “Nous ne devons pas trop nous plaindre de la crise. Je distingue pas mal d’opportunités.” Bull Belux devrait aussi voir son personnel croître de 15 à 20 pour cent “et de ce dans toutes les couches de l’organisation”.

Van Uffelen n’exclut pas non plus de nouveaux rachats, surtout au niveau du groupe. Au Belux, elle s’attend à avoir provisoirement assez de travail avec l’intégration de n CSB. “Traditionnellement, cela prend environ 3 ans.”

Vous découvrirez une interview approfondie de Saskia Van Uffelen dans le prochain numéro de Data News.

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