Bruno Segers chez Real Software

Bruno Segers, l’ex-patron de Microsoft Belux, va occuper le poste de ‘chief operating officer’ (COO) au sein de l’entreprise belge de services IT Real Software.

Bruno Segers remplira la fonction de ‘chief operating officer’ des activités d’exploitation journalières en Belgique et aux Pays-Bas. Comme on peut le lire dans un communiqué de presse, “il collaborera avec le CEO Ashley Abdo pour déterminer la stratégie de croissance tant locale qu’internationale de l’entreprise.”C’est en septembre de l’an dernier que Segers a quitté Microsoft, où il était ‘country manager’ depuis avril 2001. Il est détenteur d’un diplôme d’ingénieur industriel et a entamé sa carrière comme ‘sales manager’ chez Agfa-Gevaert, Digital et Oracle. Ensuite, il a participé à la création de la filiale de Lotus Development Corporation pour le Benelux. Chez Merant, il fut vice-président et directeur général au niveau européen.Segers déclare vouloir rester actif dans le secteur IT local. Cela signifie qu’il va conserver ses mandats dans les conseils d’administration d’Aventiv, de City Live et de l’IBBT, un institut de recherche du gouvernement flamand.”Grâce à son approche ‘Plan, Build, Run’ des solutions IT, Real Software est parvenue à mobiliser de nouveau toutes ses forces pour aller dans une seule et même direction. Ce faisant, elle retrouve donc aussi une position de force vis-à-vis de la concurrence”, indique Segers dans le communiqué de presse précité. “De plus, l’entreprise est financièrement stable, ce qui constitue une première exigence importante pour réussir. Real Software a encore du pain sur la planche pour ce qui est de son positionnement sur le marché, mais l’équipe est sans aucun doute remise sur le bon rail pour devenir une organisation de vente orientée clients, capable d’atteindre la rentabilité d’un leader de marché et une croissance persistante à deux chiffres.”Grâce notamment à une importante conversion de sa dette par sa maison mère Gores et à une ligne de crédit auprès du Crédit Suisse, Real Software a, l’an dernier, transformé sa perte de 10,3 millions d’euros en un bénéfice de 2,4 millions d’euros. Quant à sa dette, elle a fameusement régressé pour passer de 73,6 à 21,7 millions d’euros. Toutefois, son chiffre d’affaires a encore reculé de 10 pour cent à 90,7 millions d’euros. Actuellement, des voix s’élèvent en faveur d’une augmentation de capital dans l’entreprise.

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