Bogaert: sauvez l’eHR!

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Le vaste projet d’automatisation de la gestion du personnel des administrations fédérales eHR risque de se transformer en un vaste fiasco. Le Secrétaire d’Etat à la Fonction publique et à la Modernisation des Services publics en a dès lors confié le contrôle au service public fédéral Fedict. Petit flashback: en 2007, le SPF Personnel & Organisation lançait le projet eHR visant à informatiser la gestion des ressources humaines de quelque 65.000 fonctionnaires fédéraux. Un contrat de 26,2 millions EUR sur 7 ans décroché à l’époque par EDS/HP qui proposait Oracle/PeopleSoft, en partenariat avec Ernst&Young pour la gestion du changement et Acerta pour le développement du moteur des salaires.

Le vaste projet d’automatisation de la gestion du personnel des administrations fédérales eHR risque de se transformer en un vaste fiasco. Le Secrétaire d’Etat à la Fonction publique et à la Modernisation des Services publics en a dès lors confié le contrôle au service public fédéral Fedict. Petit flashback: en 2007, le SPF Personnel & Organisation lançait le projet eHR visant à informatiser la gestion des ressources humaines de quelque 65.000 fonctionnaires fédéraux. Un contrat de 26,2 millions EUR sur 7 ans décroché à l’époque par EDS/HP qui proposait Oracle/PeopleSoft, en partenariat avec Ernst&Young pour la gestion du changement et Acerta pour le développement du moteur des salaires. “Il s’agissait en somme de passer des années ’30-’40 à l’ère de l’ordinateur”, expliquait voici peu à Data News Jacky Leroy, président du comité de direction du SPF P&O.

Reste que le projet a connu pas mal de ratés, Jacky Leroy reconnaissant “au début un défaut de management. […] Il est très difficile de détailler un tel cahier des charges, d’autant que les besoins sont infinis. De même, il convient de bien définir les responsabilités de chacune des parties, même si je disposais d’indicateurs qui auraient dû me mettre en garde.” L’an dernier, un nouveau planning a été défini et Leroy assurait que l’échéance du 1er janvier 2014 serait tenue.

Il n’empêche que quelques jours après l’interview, le Cabinet Bogaert décidait en ultime recours de reprendre la main par rapport à HP et de confier le projet à Fedict, confient plusieurs sources proches du dossier. Ni ne cabinet, ni Fedict n’ont souhaité commenter l’information.

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