BNP Paribas Fortis: l’IT belge se renforce

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Depuis l’annonce du rachat de Fortis par BNP Paribas, les chiffres sur les économies potentielles liées aux synergies s’affolent. Aujourd’hui, il est question de 900 millions EUR d’économies à l’horizon 2012, tandis que les coûts de restructuration sont évalués à 1,3 milliard EUR sur la période 2009-2011.

Depuis l’annonce du rachat de Fortis par BNP Paribas, les chiffres sur les économies potentielles liées aux synergies s’affolent. Aujourd’hui, il est question de 900 millions EUR d’économies à l’horizon 2012, tandis que les coûts de restructuration sont évalués à 1,3 milliard EUR sur la période 2009-2011.

L’analyse des chiffres indique que l’informatique sera le principal contributeur à ces économies, davantage que le personnel, puisqu’il est question de 30%, soit 270 millions EUR obtenus grâce à “l’optimisation des infrastructures infomatiques, la mise à niveau des plates-formes et une masse critique de l’organisation”, ainsi qu’une “meilleure utilisation des technologies, notamment pour la gestion de la relation client et le traitement des cartes.”

Au plan pratique, il semble que les détails ne sont attendus que pour mai prochain. Mais d’ores et déjà, une centaine de projets IT seront initiés au départ de la Belgique. Ainsi, l’internet banking sera déployé depuis Bruxelles, tandis que les développements SAP et HR seront concentrés dans notre pays. Même si d’autres centres de compétence seront transférés en France. Oscar Van Steenbruggen délégué Fortis à la CGSLB, s’attend d’ailleurs à des recrutements d’informaticiens, notamment de consultants, au siège belge.

Cela dit, une grande prudence s’impose lorsque l’on sait que depuis plusieurs années, BNP Paribas mise sur l’outsourcing et l’offshoring, avec des centres en Inde, mais aussi au Maroc et en Turquie.

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