BNP Paribas construit deux centres de données en province de Luxembourg

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Pieterjan Van Leemputten

BNP Paribas a entamé les travaux de construction de deux nouveaux centres de données dans la province de Luxembourg. Il s’agit en l’occurrence de deux sites d’une surface conjointe de plus de 50.000 m².

BNP Paribas a entamé les travaux de construction de deux nouveaux centres de données dans la province de Luxembourg. Il s’agit en l’occurrence de deux sites d’une surface conjointe de plus de 50.000 m².

Le premier centre de données sera installé à Vaux-sur-Sûre, où la première pierre a été posée hier en présence du premier ministre Elio Di Rupo. Le second complexe se trouvera à Bastogne. En tout, il s’agit là d’un investissement de deux cents millions d’euros, selon le groupe bancaire, qui y créera 70-80 emplois indirects.

BNP Paribas avait annoncé ces deux nouveaux centres de données, il y a deux ans déjà. Deux autres centres sont aussi prévus en France. Chaque centre se composera de trois bâtiments de 8.000 m² et d’un quatrième pour le support logistique. Les premiers bâtiments devraient être opérationnels au printemps 2015, alors que les autres phases sont planifiées pour 2020 et 2025.

Le choix du Luxembourg est dû au soutien et à la collaboration de l’intercommunale Idelux qui a présenté les sites. La banque a tenu compte notamment de la sécurité, de la proximité d’un réseau routier, des caractéristiques géologiques et de la possibilité d’utiliser une puissance de 30 mégawatts par site.

L’objectif est cependant que les centres de données, certifiés ISO 27001, soient aussi économes que possible. C’est ainsi que de l’air extérieur frais sera utilisé pour consommer moins de courant pour le refroidissement.

“L’efficience énergétique et l’intégration de technologies vertes dans ces centres de données de type ‘Tier 3+’ étaient les exigences de base du projet”, précise Jacques Godet, Head of Technology, Operations & Property Services chez BNP Paribas Fortis. “Elles ont ainsi été adaptées aux serveurs à haute densité de la nouvelle génération. En recourant à des technologies révolutionnaires, nous pourrons ramener le taux d’efficience énergétique à 1,3, ce qui correspond à une amélioration de 30% en comparaison avec la situation actuelle.”

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