Maintenant que l’entreprise est scindée d’Huawei depuis plusieurs années, Honor souhaite également mieux se faire connaître au Benelux. Avec des smartphones, des tablettes, des wearables et même des PC personnels.
Honor fut une marque B d’Huawei jusqu’en 2020. La marque ciblait les jeunes utilisateurs avec des appareils abordables. Lorsqu’Huawei n’a plus été autorisée à proposer les services Google en raison de sanctions américaines, elle a revendu Honor pour éviter de devoir l’adapter également.
L’entreprise est désormais active de manière autonome, même si en Europe, elle est principalement présente dans les plus grands pays comme la France, l’Allemagne et l’Italie. Geert Vanderkelen, directeur des ventes au Benelux pour Honor depuis la fin de l’année dernière, souhaite à présent remettre la marque sur la carte au Benelux.
‘Ces derniers mois, nous avons fait beaucoup pour la branche Benelux, avec le développement d’une plateforme commerciale, d’une plateforme de services pour les réparations sous garantie, entre autres, et nous aurons bientôt environ 170 points de vente en Belgique chez quelques importants revendeurs’, explique-t-il à Data News.
Honor propose actuellement deux appareils via Orange et Telenet. L’ambition est d’augmenter encore l’offre d’ici l’été. Mais l’équipe du Benelux ne compte actuellement que deux personnes. Voilà pourquoi Vanderkelen souligne que tout se passe progressivement: ‘Nous voulons vraiment grandir, mais nous ne pouvons pas tout faire en même temps. Heureusement, nous recevons également beaucoup de soutien de l’Allemagne, dont dépend notre structure Benelux.’
L’entreprise introduit désormais ses smartphones et tablettes sur le marché belge. ‘Les PC arriveront aussi, mais ce sera plutôt vers la fin de l’année’, précise Vanderkelen. ‘C’est un marché mature certes, mais nous espérons y voir du mouvement.’
Pas d’appareils à petit budget
Ce qui n’est pas à l’ordre du jour, ce sont les appareils à petit budget avec lesquels la marque s’était fait connaître il y a dix ans. Vanderkelen: ‘Nous n’avons pas l’intention de vendre des appareils coûtant cent à deux cents euros. Ils font bien partie de notre portefeuille mondial, mais la probabilité que nous les commercialisions sur le marché belge, est très faible.’
‘Ce marché est également en train de légèrement changer. Les consommateurs qui veulent en avoir pour leur argent, paient généralement entre trois et cinq cents euros. Sur ce point, je suis satisfait des prix d’Apple (qui a sorti le mois dernier un iPhone 16e ‘plus abordable’ à quelque 700 euros, ndlr). Cela signifie que la perception de la valeur d’un appareil se modifie quelque peu.’
‘Nos appareils ne sont pas proposés à prix budget. Notre Magic 7 Pro peut encaisser des coups, réussir haut la main les tests de batterie, mais il peut aussi finir par mégarde dans la machine à laver. Nous lançons sur le marché des appareils solides et nous souhaitons transmettre clairement ce message au Benelux dans les années à venir.’
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