Belges et Japonais vont coopérer au développement du portefeuille numérique

le secrétaire d'État à la Digitalisation, Mathieu Michel. © Belga Image

Les autorités belges et japonaises ont signé lundi un accord de coopération autour du développement du portefeuille numérique et de la digitalisation, a confirmé mardi le secrétaire d’État à la Digitalisation, Mathieu Michel, à l’agence Belga. Le portefeuille numérique, attendu pour 2023 en Belgique, devra permettre au citoyen d’obtenir à portée de souris toute une série de documents administratifs.

“Le Japon est un pays qui, comme la Belgique, souhaite accélérer sa digitalisation”, explique le secrétaire d’État. “Notre portefeuille numérique est vu avec grand intérêt par plusieurs pays.”

Le SPF Stratégie et Appui entretient depuis 2002 des contacts avec l’Agence japonaise pour la numérisation, notamment en matière de nouvelles technologies, d’identification électronique ou encore de facturation électronique,… Le nouvel accord de coopération signé vise donc à consolider cette relation de coopération numérique.

L’accord prévoit en outre de la recherche sur la faisabilité d’une initiative de coopération belgo-nipponne dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC) par le biais d’initiatives bilatérales spécifiques telles que les échanges commerciaux, les études conjointes et le partage des connaissances.

La mise en oeuvre de cet accord de coopération est coordonnée par un groupe de travail technique, qui se réunira une fois par an, alternativement en Belgique et au Japon. “Cet accord de coopération avec le Japon témoigne de l’ambition que nous avons afin d’étendre la compatibilité du portefeuille numérique bien au-delà des frontières de l’Union européenne”, souligne le secrétaire d’État.

Mathieu Michel précise que le portefeuille numérique devrait faire son apparition dans le quotidien des citoyens belges dès 2023. Le but principal de l’outil: simplifier la vie des citoyens dans un pays célèbre pour sa complexité administrative et institutionnelle. “Il faut voir cet outil comme un couteau-suisse. Aujourd’hui, selon que vous voulez obtenir une copie d’un diplôme, de votre permis de conduire ou un extrait de casier judiciaire, vous devez passer par des interfaces différentes. L’objectif est de pouvoir tout obtenir depuis la même plateforme”, souligne-t-il.

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