Belgacom va réduire le nombre de cabines téléphoniques

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Kristof Van der Stadt
Kristof Van der Stadt Rédacteur en chef chez Data News

Comme les coûts d’entretien ne sont plus en rapport avec ce que rapporte leur utilisation, Belgacom va continuer à diminuer le nombre de cabines téléphoniques publiques.

Comme les coûts d’entretien ne sont plus en rapport avec ce que rapporte leur utilisation, Belgacom va continuer à diminuer le nombre de cabines téléphoniques publiques.

Plus tôt cette semaine, l’entreprise télécom néerlandaise KPN déclarait qu’elle allait interrompre l’exploitation des cabines téléphoniques publiques aux Pays-Bas. En Belgique, une telle mesure n’est pas possible. La loi télécom détermine en effet qu’un certain nombre de cabines téléphoniques doivent être conservées, et ce en fonction du taux de pénétration de la téléphonie mobile. Ce taux atteint aujourd’hui 112%. Chaque commune doit de toute façon aussi disposer d’au moins une cabine. Concrètement, cela signifie que Belgacom est tenue de continuer d’exploiter 2.000 cabines téléphoniques.

Fin de l’an dernier, 6.370 cabines étaient encore utilisées en Belgique, contre 6.726 en 2009. Par comparaison, en 1997, notre pays comptait encore 18.000 cabines téléphoniques. Cette année, Belgacom veut en poursuivre le démantèlement en supprimant les moins utilisées. Selon Belgacom, un millier de cabines ne sont plus utilisées dans la pratique, pour lesquelles les frais d’entretien sont cependant toujours payés. Ces coûts atteignent pas moins de 3 millions d’euros par an notamment en raison du vandalisme.

Les cabines téléphoniques publiques les plus utilisées se trouvent dans les gares les plus fréquentées. D’autres le sont assez souvent aussi dans les maisons communales, les hôpitaux, devant les églises et à la côte. Ce sont surtout des touristes étrangers et des personnes ne disposant d’un GSM qui les utilisent. De même, les allocataires sociaux peuvent y effectuer plusieurs communications gratuites au moyen de ce qu’on appelle une carte Minimex.

Par ailleurs, l’on a examiné aussi la possibilité de transformer les cabines téléphoniques inutilisées en un réseau de bornes de recharge pour voitures électriques. Mais cela s’est finalement avéré impossible, notamment parce depuis plusieurs années, les cabines téléphoniques sont dépourvues d’alimentation électrique. La filiale de Belgacom, Mobile-For, planche cependant sur des solutions dans le domaine des paiements mobiles pour les recharges des voitures électriques.

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