Belgacom va étendre sa capacité pour les festivals

Kristof Van der Stadt
Kristof Van der Stadt Rédacteur en chef chez Data News

Pour éviter les surcharges lors d’événements et suite au drame du Pukkelpop de l’an dernier, Belgacom va désormais mettre en oeuvre une capacité supplémentaire. Non seulement lors de festivals comme Pukkelpop, mais aussi pour quelque 260 événements en tout par an. Une équipe séparée d’une dizaine de personnes (project managers et ingénieurs) déterminera à l’avance en collaboration avec les organisateurs des événements comment le supplément de capacité sera précisément ajouté. Et cette capacité s’avère aussi nécessaire. C’est ainsi que durant Rock Werchter, les réseaux de Belgacom ont traité chaque jour 2,5 millions de SMS.

Pour éviter les surcharges lors d’événements et suite au drame du Pukkelpop de l’an dernier, Belgacom va désormais mettre en oeuvre une capacité supplémentaire. Non seulement lors de festivals comme Pukkelpop, mais aussi pour quelque 260 événements en tout par an. Une équipe séparée d’une dizaine de personnes (project managers et ingénieurs) déterminera à l’avance en collaboration avec les organisateurs des événements comment le supplément de capacité sera précisément ajouté.

Et cette capacité s’avère aussi nécessaire. C’est ainsi que durant Rock Werchter, les réseaux de Belgacom ont traité chaque jour 2,5 millions de SMS. Sur tout le territoire belge, l’on en est en moyenne à 11,5 millions de SMS. Autrement dit, cela représente 376 SMS au km² en général, mais pas moins de 833.000 SMS au km² sur le site du festival de Werchter…

Concrètement, Belgacom envisagera donc chaque festival différemment. “Nous devrons procéder à du ‘profile screening’. Lors d’un festival comme Rimpelrock, le réseau 3G est à peine sollicité, alors que Tomorrowland a récemment battu tous les records”, déclare Frank Foulon. A Rock Werchter, l’on a cette année non seulement prévu davantage de stations de base 3G, mais les stations d’émission Huawei ont été également disséminées dans plusieurs zones et même au beau milieu du public. Par comparaison, en 2009, il y avait un seul pylône d’antennes derrière le podium principal. “Nous devrons par conséquent nous concerter chaque fois avec les organisateurs des festivals, histoire qu’un pylône ne gêne pas la vue, mais nous devons aussi nous en tenir à la réglementation et aux normes d’émission en vigueur”, ajoute Foulon.

Plusieurs possibilités L’infrastructure supplémentaire pourra être ajoutée de plusieurs manières. Via par exemple un container équipé d’antennes et de l’infrastructure radio, comme il y en avait un cette année à Werchter. Mais il existe également des solutions avec des pylônes d’antennes supplémentaires ou des remorques qui peuvent être rapidement connectées. Belgacom considère le WiFi comme un complément possible faisant partie d’une gamme de produits séparée à l’adresse des organisateurs de festivals. “Pukkelpop l’exploitera cette année”, déclare Tom Wuyts de Belgacom.

Application ‘I am OK’ Suite au drame du Pukkelpop de l’été dernier, Belgacom lance aussi une application gratuite permettant de rassurer les proches dans une situation d’urgence. L’appli ‘I am OK’ envoie par simple pression sur un bouton un SMS vers les numéros programmés et adapte l’indication de statut sur Facebook et Twitter. D’ici la fin de l’année, une application ‘I am not OK’ devrait aussi être lancée pour permettre à quelqu’un de demander de l’aide.

Pas d’initiative commune des opérateurs Belgacom insiste par ailleurs sur le fait que cette initiative pour les festivals est tout à fait indépendante des autres opérateurs. Mais la ministre Turtelboom n’avait-elle pas invité les opérateurs à faire cause commune après le drame du Pukkelpop? “Il y a eu des négociations tâtonnantes entre les différents opérateurs, mais rien de concret n’en est jamais sorti”, a répondu Tom Wuyts sans entrer dans le détail.

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