Belgacom: les syndicats demandent le report de l’intégration

Le malaise social persiste chez Belgacom, mais il n’et pas encore question d’actions concrètes. Aujourd’hui, les syndicats doivent rencontrer Didier Bellens.

Le malaise social persiste chez Belgacom, mais il n’et pas encore question d’actions concrètes. Aujourd’hui, les syndicats doivent rencontrer Didier Bellens.

Ce jeudi, les syndicats du groupe Belgacom ont encore eu un entretien au cabinet de la ministre des entreprises publiques, Inge Vervotte (CD&V). “Le cabinet comprend nos exigences, mais nous a dit que la gestion de l’entreprise est l’affaire de la direction”, déclare le représentant syndical Ben Coremans (ACV).

Le conflit social porte sur l’intégration des filiales (Telindus, Proximus et Skynet) dans le groupe Belgacom. Cette intégration est prévue pour le 1er septembre, mais la concertation sociale est bloquée depuis le milieu de ce mois car les syndicats n’ont reçu aucune garantie d’emploi de Belgacom, et ce pour l’ensemble du personnel jusqu’en 2010. Selon les syndicats, la direction serait revenue sur un engagement pris précédemment à ce propos.

La direction de son côté dément et renvoie au fait que l’organe de concertation n’était pas l’endroit adéquat pour parler sécurité d’emploi. Selon elle, cet aspect fait partie des négociations sur la convention collective qui devraient démarrer le 2 septembre.

Ce jeudi, les syndicats ont exprimé leur mécontentement au cabinet Vervotte. “Nous avons à présent décidé de réunir nos militants le 1er septembre et de leur expliquer la situation”, déclare Coremans. Des actions éventuelles pourraient alors être discutées.

L’irritation est aussi perceptible dans les filiales de Belgacom. Les syndicats de Telindus, Proximus et Skynet parlent encore avec la direction à propos d’une convention collective destinée à régler les modalités de l’intégration, mais le temps presse.

Robert Veekman, du syndicat des employés et cadres du secteur privé, ne croit pas qu’un accord puisse encore être trouvé et présenté à la base avant le 1er septembre. “Et une chose est claire pour nous, il n’y aura pas d’intégration sans consultation!” Les syndicats demandent donc le report de l’intégration.

“Ce n’est pas un report destiné à bloquer le processus d’intégration, mais bien pour nous permettre de consulter nos gens ? Il s’agirait de quelques semaines tout au plus”, estime Veekman. Aujourd’hui, les syndicats des filiales rencontrent à ce propos le directeur, Didier Bellens.

Source: Belga

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