Belgacom axe sa stratégie de rachats sur le haut débit et la mobilophonie

Dans une interview publiée dans les journaux La Libre Belgique et De Tijd, Didier Bellens, CEO de Belgacom, passe en revue les événements récents. Pour l’avenir, il parle ouvertement de la stratégie de rachats de son entreprise: le haut débit dans les pays voisins et la téléphonie mobile dans les pays plus éloignés de la Belgique.

A propos de la reprise de Telindus, le CEO de Belgacom s’exprime plus aisément, à présent que l’offre de son entreprise a finalement abouti. “Ce n’était pas une offre hostile”, prétend Bellens dans l’interview qu’il a accordée à La Libre Belgique et au Tijd, “J’ai participé d’abord à plusieurs réunions avec Telindus et nous en avons parlé. Mais Telindus ne pensait pas que Belgacom irait si vite en besogne.” Pour Bellens, le côté inamical de l’offre doit être minimisé: “Telindus a fait ce qu’elle devait faire: travailler pour les actionnaires et autres dépositaires d’intérêts de l’entreprise et pas pour Belgacom.”Pour l’avenir, la stratégie de rachats de Belgacom est claire: le haut débit dans les pays limitrophes et la téléphonie mobile dans les pays plus éloignés et moins développés sur ce plan. Pour cette raison, Belgacom a lancé une offre sur Cesky Telecom en Tchéquie. Rayon haut débit, Belgacom se tourne concrètement vers Neuf Cegetel en France, même si cela pourrait encore prendre du temps. Bellens: “Normalement, Neuf Cegetel va faire son entrée à la Bourse, peut-être cette année encore ou l’an prochain. Tout le monde attendra jusque là.”Belgacom possède un trésor de guerre de 4 à 5 milliards d’euros, selon Bellens: “Un peu plus pour un opérateur historique rentable, un peu moins dans le cas d’un opérateur à haut débit dans lequel nous devons encore investir.”

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