B-Hive crée un programme de cyber-sécurité pour entreprises ‘fintech’

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Pieterjan Van Leemputten

La plate-forme fintech B-Hive unit ses forces avec quelques autres acteurs en vue d’apporter aux startups et scaleups plus de maturité en matière de cyber-sécurité.

B-Hive lance donc Trusted Fintech, un programme constitué de cinq modules et destiné à conscientiser davantage à la cyber-sécurité les jeunes entreprises dans le secteur de la technologie financière. Il est question ici d’apprentissage de compétences et de processus, de notions pratiques et d’initiation à la technologie en tant que telle.

Le programme se compose d’une part (à raison de 75 pour cent environ) d’un cours théorique donné par le professeur Georges Ataya, et d’autre part (le quart restant) de notions pratiques fournies par des startups actives en cyber-sécurité, parmi lesquelles NVISO, Intigrity, iGuards, Sweepatic et d’autres encore.

“Avec B-Hive, nous nous trouvons dans la position de pouvoir nous appuyer sur toute une communauté d’entreprises de cyber-sécurité en vue d’aider les jeunes firmes fintech. Il peut s’agir tant de tests de pénétration que de l’analyse de leur empreinte numérique. Voilà pourquoi nous avons élaboré un programme vraiment complet”, explique Patrick Coomans, CyberHive & TrustedFintech Program Manager, à Data News.

Le programme démarrera cet automne et ciblera une fertilisation croisée entre les entreprises de sécurité et fintech. L’objectif est d’apporter à ces dernières dès le début tout ce qu’il faut pour répondre à leurs besoins en cyber-sécurité, ce qui ne pourra que les rendre plus solides à long terme.

Le projet a en outre reçu le soutien du secteur bancaire, notamment de KBC, BNP Paribas Fortis, ainsi que de Febelfin.

“C’est une erreur de croire que les firmes fintech et les banques s’opposent. Les banques ont besoin des entreprises fintech pour leurs projets de numérisation, et inversement, les entreprises fintech peuvent amener l’expertise des banques à un niveau supérieur, a fin qu’elles affichent leur propre offre”, déclare Karel Van Eetvelt, président de Febelfin. “Mais le manque de visibilité en matière de capacités de gestion des cyber-risques, ainsi que l’application de règles strictes, sur le plan de l’externalisation notamment, constituent souvent un obstacle à une bonne collaboration entre les entreprises fintech et les banques. Avec ce programme, nous voulons proposer une solution à ce problème.”

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